Editoriaux

Un monde meilleur est possible !

Chers amis,

C’est la période des vœux de nouvelle année. Comme toujours à l’approche d’une année d’élections, le Président de la République nous a promis la lune, les partis de la majorité ont applaudis, ceux de l’opposition ont conspués, et chacun y est allé de sa proposition pour abattre l’ennemi et sauver le pays.

Pendant ce temps l’égoïsme gagne du terrain dans notre société. Les familles se sont battues pour défendre le mariage, mais n’ont pas bougé pour les ouvriers de l’agroalimentaire en Bretagne ou ceux de PSA à Aulnay. Les syndicalistes, eux-mêmes, se démènent pour sauver l’emploi, mais laissent mourir les familles. Les civils laissent tomber les militaires. Les enseignants s’occupent de leurs horaires et de leurs vacances pendant que le fisc s’intéresse spécialement aux professions libérales, aux entrepreneurs et aux artisans, qui n’ont plus l’opportunité de se prononcer sur d’autres sujets. Le gouvernement craint la coagulation des mécontentements, elle n’est pas prête de venir, car chacun ne se bat que pour ses intérêts catégoriels immédiats, oubliant le bien commun, qui nécessiterait de se battre autant pour la vie naissante que les entreprises et les intérêts stratégiques de la France dans le monde. Il n’y a pas un combat à mener pour tel ou tel aspect de la vie, mais un combat à mener pour la vie, pour toutes les vies ; et les vies sont complexes, faites de traditions familiales, de coutumes, d’enracinement local, de travail, de goûts, de hobbys, de projets, d’unions, d’amitiés et d’enfants.

Notre pire adversaire est dans notre suprême indifférence au malheur commun. Dans notre plainte lancinante sur nous-mêmes.

J’aimerais rêver avec vous d’un monde meilleur pour notre France. Je ne peux pas vous promettre la lune. C’est le rôle du chef de l’Etat visiblement. A vrai dire, je ne peux rien vous promettre.

Mais j’aimerais, avec vous, bâtir une France plus belle. Pour cela, notre mission de cette année est simple ; faisons notre devoir, rien que notre devoir, mais tout notre devoir. Autrement dit, soyons des employés ou des entrepreneurs consciencieux et dévoués à nos entreprises, sans pour autant oublier que nous devons être des conjoints et des parents attentifs, des amis présents des Français engagés pour le bien de tous, et à chaque fois des êtres animés de deux qualités qui se complètent  : le don et l’exigence. Nous devons savoir nous donner pour nos supérieurs autant que nos subalternes, pour les faibles autant que les puissants, pour ceux que nous aimons et ceux que nous oublions souvent. Mais nous devons aussi nous montrer exigent. Cela signifie être exigent avec nos amis et nos parents, nos collaborateurs et nos employeurs, pour ne jamais non plus nous laisser écraser par un groupe aux dépends d’un autre.

Je vous invite à cet équilibre difficile de don et d’exigence qui nous portera à nous engager toujours plus là où on a besoin de nous.

Il ne s’agit pas de faire l’impossible, il s’agit de faire le mieux possible, chacun à sa place.

Mes chers amis, je vous souhaite cela pour cette année. Je vous souhaite une France rendue plus belle par nos humbles efforts. Je vous souhaite un monde rendu meilleur par notre travail inlassable et notre exemple. Je vous souhaite une bonne année et j’aimerais redire avec vous : Vive la France !

Charles

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