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Préférez-vous libérer un coupable ou tuer un innocent ?

Réfléchissez-bien ! La réponse, normalement, est évidente. À part quelques monstres froids qui ne sont plus des hommes, la loi naturelle inscrite en nous fera universellement réponde : libérer un coupable plutôt que de tuer un innocent. Et alors ? Évident, dites-vous ? Oui, évident. Pourtant notre société révolutionnaire répond le contraire : tuons l’innocent !

Expliquons-nous.
C’est l’argument ultime contre l’euthanasie – qui revient sur le devant de la scène avec l’entreprise d’extermination des vieux en cours. Car oui disons-le : l’argument pour l’euthanasie de prévenir la douleur est spécieux et celui du consentement bidon. Car l’euthanasie légale conduit forcément à des cas d’assassinats cachés, c’est obligé : il y a toujours existé dans l’histoire des enfants qui veulent se débarrasser de leurs parents, ou des proches de leur incommodants poids, que ce soit pour un héritage ou autre, sans même parler des médecins crapuleux ou des institutions interlopes. C’est pourquoi la simple certitude que ces cas se produiront suffit à disqualifier l’euthanasie de façon absolue. Mieux vaut mourir dans des souffrances atroces, que risquer l’assassinat de celui qui voulait vivre.

Préférez-vous libérer un coupable ou tuer un innocent ? Exigence de justice élémentaire, non ? Remarquez au passage que dans tous les grandes questions mortifères, sous couvert d’angélisme, le problème ramené à ses éléments basiques montre à chaque fois que l’État révolutionnaire se prononce pour l’exécution des innocents, au nom de « l’exception ».

Paul-Raymond du Lac

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France

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