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Lorsque la justice ne fonctionne pas, c’est au détriment des victimes !

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Lorsque la justice ne fonctionne pas, c’est au détriment des victimes. La tragédie est absolue pour leurs familles. Lors du procès, c’est le délinquant qui est au cœur des droits. Le tribunal tient davantage compte des possibilités de réinsertion que d’une légitime punition. Les droits de la défense renforcés, le pouvoir exorbitant des juges sous prétexte d’indépendance, l’argument fallacieux de garantir les libertés, contribuent à ne plus appliquer la loi. La complicité laxiste des gouvernants accentue l’instabilité sociale.

Un délinquant sur cinq a été libéré début 2020 à cause ou grâce à la Covid-19.

La victimisation du bourreau, la recherche d’un coupable de substitution (la société française) absout en partie le coupable de son ignoble forfait. La perte de confiance dans la justice par nos compatriotes est dramatique. La remise de peine sous l’autorité du juge s’exerce par un pouvoir discrétionnaire. Il n’existe pas de responsabilité du magistrat qui libère par anticipation un criminel. Le juge n’a aucun compte à rendre. Cette toute puissance doit disparaître et les condamnations doivent être exécutées dans leur intégralité. Je suis totalement opposé à toute remise de peine pour les récidivistes. S’ils n’ont pas compris la première fois, pourquoi comprendraient-ils la seconde ?

Comment expliquer des motivations d’une remise en liberté anticipée à la famille d’une victime ? À nos compatriotes ? Cela n’est plus audible aujourd’hui. Le droit français, notre droit est écrit, c’est lui qu’il faut tout simplement appliquer.

Sans sécurité il n’y a pas de liberté.

Sur le terreau de la violence, poussent la défiance, la volonté de se faire justice soi-même, la révolte, la haine, la guerre civile…

La gouvernance actuelle est discréditée. La faillite du système judiciaire est actée. Il faut redonner confiance à nos concitoyens par une refonte complète de l’autorité de justice et déterminer ensemble les peines et les modes de réinsertion. La France du XXIe siècle doit se réinventer avec un régime jeune, un régime d’avenir, un régime qui prend ses racines dans l’essence même de notre pays et qui parce qu’il a tiré les leçons de l’Histoire pourra relever tous les défis à venir… pour l’amour de l’homme, et le bien de tous.

Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme
Prince de Parme

Une réflexion sur “Lorsque la justice ne fonctionne pas, c’est au détriment des victimes !

  • Benoît LEGENDRE

    Pour ce qui touche à la sécurité, des biens mais surtout des personnes, c’est l’Etat (le gouvernement, le législateur) qui doit oeuvrer dans ce sens ! C’est le domaine de César, comme l’impôt ! et dans ce domaine, j’estime que “César” peut et doit avoir la main lourde, surtout dans les cas de récidive…

    La seule vraie justice est celle de Dieu. La justice des hommes (les Hommes étant ce qu’ils sont) est largement imparfaite, bancale, et de plus en plus… injuste, surtout envers les plus faibles et les plus petits ! L’Evangile nous donne les bonnes pistes pour nous aider à dénouer les fils d’une dispute, et la référence absolue doit être la parole même du Christ :”Où sont-ils, ceux qui te condamnaient ? Moi non plus, je ne te condamne pas, va, et ne pèche plus”.

    Pour ma part, je crois que ce sont les derniers mots qui sont les plus importants ! Nous sommes invités à ne pas retomber dans le péché… et comme c’est difficile, souvent !

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