Societé

Brétigny : les oublis des médias

A l’issue de la tragédie de vendredi, constituant la pire catastrophe ferroviaire depuis 25 ans, nous avons eu droit à des « éditions spéciales » des chaînes d’informations en continu.

On pouvait y voir les images frappantes du drame, des journalistes se croyant tout permis s’étonnant qu’on leur interdise de filmer les blessés (quel scandale !), un président de la république profitant de l’occasion pour parler (étant donné que la plupart des français se contrefoutent de son allocution de dimanche), le sénateur Placé qui ne nous apprenait rien de nouveau mais qui n’a pas manqué l’occasion de se montrer, des représentants d’associations et autres politiques qui n’ont jamais été cheminots ou ingénieurs ferroviaires mais qui étaient contents de montrer leur tête à la télévision.

Et entre un expert et un politicien, le rappel des faits : 6 morts, des dizaines de blessés dont certains dans un état critique, une scène extrêmement choquante pour les passagers. On apprend ce matin l’excellent comportement du conducteur qui ayant donné l’alerte assez tôt, a évité la collision avec un train arrivant en sens inverse.

Néanmoins nos médias aux ordres ont omis, à quelques rares exceptions près (très bien relayées sur les réseaux sociaux) de relater des faits d’une gravité inouïe : des gredins locaux ont caillassé les secours et détroussé des victimes dans le train juste accidenté. On pouvait les voir se faire remarquer derrière les journalistes sur place.

Ô surprise ! Ce sont manifestement des périgourdins et des auvergnats. Les mêmes qui font de la vie de nombreux français comme Marie-Neige Sardin un véritable enfer.

On est au-delà du manque de savoir-vivre ou d’un comportement explicable par un psychologue d’association de défense de la banlieue lui-même voleur. On est dans l’abomination la plus totale, devant des charognards, des vautours. Quand la France qui paye son billet de train est en sang et en larmes, les innommables vont pouvoir s’acheter des armes avec les sacs à main volés dans les wagons déchiquetés, histoire de pouvoir détruire les camions de pompiers plus efficacement qu’avec les pierres jetées vendredi. Détruire aussi tous les équipements payés pour eux par la France qui bosse et qui est en deuil.

RIP

Julien Ferréol

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