Societé

Invraisemblable : trois militaires attaqués au couteau à Nice

Dans le cadre du plan Vigipirate, dans le centre-ville de Nice (Alpes-Maritimes), devant un immeuble qui abrite l’antenne locale du consistoire juif et une radio juive, ce mardi 3 février après-midi, trois militaires patrouillaient tranquillement, le cœur en paix, l’esprit rempli de projets, Jusque là, quoi de plus normal ! Ce qui ne l’est plus du tout,  c’est tout-à-coup l’attaque menée par un homme, armé d’un couteau « à grande lame » sur les trois militaires.  Deux ont dû être pris en charge par les services de secours sur le lieu de l’agression. Leur pronostic vital n’est pas engagé, une chance pour eux et leurs familles. 

Expliquez-moi comment se fait-il que ces trois militaires n’aient pu anticiper ce geste ?  Pourquoi n’ont-ils pas réagi ? À quoi servent-ils s’ils ne peuvent se défendre tout seuls ? Ont-ils pour consigne de ne pas réagir face à l’agresseur et éventuellement de se laisser saigner comme des porcs ? N’ayons pas peur des mots : ils n’étaient pas là pour parader, mais pour affronter éventuellement toute agression ! Autre question : tous les miliaires que l’on voit déambuler devant des lieux supposés dangereux ont-ils été formés pour répondre à ce type d’agression ? Leur attaquant présumé, un certain Moussa, a été arrêté. Que va-t-on en faire, après son interrogatoire ?  Le remettre en liberté et lui donner envie de recommencer, mais cette fois, avec d’autres résultats qu’une blessure au bras pour l’un et une autre au visage pour le deuxième militaire ? Cet exemple ne va-t-il stimuler d’autres « Moussa », si un châtiment exemplaire n’est donné ? Que va dire Madame TAUBIRA, dont le silence assourdissant nous effraie ! Sur quels dossiers travaille-t-elle ? Est-elle en vacances prolongées ?  

Le parquet antiterroriste s’est saisi de l’enquête. C’est déjà une première étape. Mais à quoi sert le dispositif Vigipirate si trois militaires se laissent intimider aussi facilement ? Évidemment, ils ne pouvaient se servir de leurs armes, sans risquer une bavure ? Des cris d’orfraie pas des défenseurs des droits de l’homme. Il faut d’abord être tué pour envisager de se défendre ? Voilà une situation qui mérite vraiment une réflexion…

Solange Strimon

PS : à l’heure où nous postons cette information, nous ne disposons pas d’autres éléments !

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.