Histoire

Pauvreté et Église à l’aube du siècle de Louis XIV – 3

Les actes des communications des sessions du centre d’études historiques paraissent une fois par semaine, chaque samedi. Les liens des communications en bas de page.

Les précédents textes de la conférence « Pauvreté et Église à l’aube du siècle de Louis XIV » sont disponibles ici :

Pauvreté et Église à l’aube du siècle de Louis XIV – 1

Pauvreté et Église à l’aube du siècle de Louis XIV – 2

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Centre d’études historiques

Cycle « 1661, la prise de pouvoir par Louis XIV. »

Actes de la XVIIIe session du Centre d’Études Historiques (7 au 10 juillet 2011)

Collectif, Actes de la XVIIIe session du Centre d’études historiques, 1661, la prise de pouvoir par Louis XIV, CEH, Neuves-Maisons, 2012, p. 189-214.

 

Pauvreté et Église à l’aube du siècle de Louis XIV – 3

Par le père Jean-Yves Ducourneau

prêtre de la Mission de Saint-Vincent de Paul,

Aumônier militaire

*

3. Monsieur Vincent, le serviteur des pauvres

Il serait présomptueux de résumer, en quelques lignes, les difficultés de l’Église du XVIIe siècle. Retenons seulement certains faits connus de tous pour planter le décor de l’action de Vincent. Celui qui deviendra « le Grand Saint du Grand Siècle » le sait bien, les cicatrices des blessures de la Réforme sont encore des plaies béantes. La Contre Réforme qu’a voulue le Concile de Trente tarde à faire couler son sang dans les veines ecclésiales du Royaume de France. Prélats et curés de ville quêtent leur bénéfice en recherchant une notabilité, alors que les campagnes ont du mal à être évangélisées Certains prêtres ont toutes les peines du monde à retenir la formule d’absolution1, tandis que d’autres disent la messe à leur façon2. Quant à l’exercice de la charité, il est à reconstruire. La tâche est ardue, Vincent retroussera les manches de sa soutane noire et ne craindra pas d’employer la force de son bras et la sueur de son front pour aimer et servir les pauvres et les faires aimer et servir.

Vincent de Paul naît le 24 avril 1581 au cœur du pays dacquois, neuf ans après le « massacre de la Saint-Barthélemy ». Très vite, il est conduit aux études et on discerne en lui de grandes possibilités pour être prêtre et toucher un bon bénéfice. Ordonné alors qu’il n’avait pas encore vingt ans, sa quête de ce bénéfice se traduit par une quête de lui-même. Après quelques aventures picaresques qui le mûrissent, il se retrouve dans le collège des aumôniers de l’indisciplinée Marguerite de Valois3, épouse délaissée puis répudiée du roi Henri IV. Appuyé par le Cardinal de Bérulle, il entre au service d’une des plus grandes familles de France, pourtant venue d’Italie, celle de Philippe de Gondi, général des Galères du Roi et ami des Médicis, et de Marguerite de Sully, son épouse.

Le jeune prêtre est vite confronté à la misère humaine et spirituelle. Madame de Gondi pousse son aumônier à fonder une communauté de prêtres pour apporter le secours de la religion sur ses terres4 de Picardie. Le 25 janvier 1617, c’est chose faite, le jour de la Conversion de Saint Paul, « ce que Dieu ne fit pas sans dessein un tel jour »5.

Curieux de courir d’autres horizons, la même année, Vincent est nommé curé de Châtillon-les-Dombes, bourgade de deux mille habitants, près de Lyon. De suite, il est de nouveau confronté à la misère des paroissiens. Il découvre que de l’urgence ponctuelle, il faut passer à l’assistance permanente. Vincent innove : « Je proposai à toutes ces bonnes personnes que la charité avait animées à se transporter là, de se cotiser, chacune une journée, pour faire le pot, non seulement pour ces malades-là, mais pour ceux qui viendraient après. »6 La première Confrérie de la Charité est née7. Elle essaimera très rapidement, partout où le génial fondateur et ses prêtres passeront8.

Cependant, tout n’est pas parfait. De grandes dames du Royaume, qui avaient succombé au « charme » de la Charité, rechignent à aller porter le « pot » chez les pauvres qui sont sales et qui vivent dans des taudis infestés de vermine. Les rencontres avec Louise de Marillac, nièce de l’infortuné Garde des Sceaux Michel de Marillac et l’humble fille des champs Marguerite Naseau9, seront déterminantes. Pour aller porter le « pot » et s’occuper, bien sûr, « corporellement et spirituellement », mais aussi, « affectivement et effectivement » des pauvres, il faut envoyer des pauvres. La Compagnie des Filles de la Charité est née en 1633 : « la fin principale pour laquelle Dieu a appelé et assemblé les Filles de la Charité est pour honorer Notre Seigneur Jésus-Christ comme la source et le modèle de toute charité, le servant corporellement et spirituellement en la personne des pauvres… Il faut donc que vous soyez prêtes à servir les pauvres partout où l’on vous enverra… Vous devez aimer Notre Seigneur tendrement et avec affection… Ainsi un cœur qui aime Notre Seigneur ne peut souffrir son absence et se doit tenir à lui par l’amour affectif, lequel produit l’amour effectif… Il faut avoir les deux. Il faut de l’amour affectif passer à l’amour effectif, qui est l’exercice des œuvres de la Charité, le service des pauvres entrepris avec joie, constance et amour. »10

Cependant, ce n’est pas encore assez. Vincent constate une mortalité considérable chez les enfants abandonnés qui sont recueillis par les crèches. À leur naissance, ces pauvres innocents portent sur eux le péché de leurs géniteurs. Fréquemment issus de l’adultère, ces nourrissons clandestins sont rejetés de leur propre mère comme le fruit du péché. Souvent, en plein hiver, on les dépose discrètement sous le porche des églises froides. Certains meurent de suite, d’autres ont plus de chance. À paris, existe une crèche sociale que l’on appelle « Saint-Landry ». On y reçoit plus de trois cents enfants par an, mais on n’a pas les moyens ni le personnel pour s’en occuper décemment. Les enfants sont abreuvés d’une boisson qui les empêche de crier, certains en meurent, d’autres sont vendus à des mendiants d’infortune qui les mutilent pour attirer l’aumône des passants et les laissent mourir ensuite. Vincent n’accepte pas cette situation. Avec la volonté de Louise de Marillac, la ferveur des Filles de la Charité et les dons des Dames de la Charité, il crée l’œuvre des Enfants Trouvés, chargée de recueillir, d’élever, d’éduquer et de donner un métier à tous ces enfants de Dieu dont personne ne veut.

Nous sommes en 1638, année de naissance du grand Roi. Le pari est osé dans cette France « puritaine » qui voit en ces bambins la trace du mal. L’œuvre tiendra bon11. Plus tard, elle donnera naissance à l’Assistance publique.

Les jalons sont posés. Les pauvres, considérés par le génial fondateur comme « les membres affligés de Notre Seigneur et nos frères »12, ont trouvé en Vincent un nouveau Pater pauperum qui n’hésite pas à frapper à toutes les portes dorées du Royaume pour être leur voix au milieu du brouhaha superficiel de la Cour. Au nom de la misère injuste qui frappe le pays, et notamment les campagnes, Vincent ira jusqu’à exiger de Richelieu qu’il donne la paix à la France, puis à Mazarin qu’il démissionne pour apaiser les tensions. Sa parole, fine comme un glaive, résonne dans les salons des Grands pour appeler ces derniers à participer à l’effort financier pour soutenir les Œuvres de Charité. Le pape lui-même reçoit une lettre de « l’indigne prêtre de la Mission »13, lui relatant les misères infligées au miséreux du Royaume, mais aussi aux prêtres subissant de plein fouet les désastres de la guerre, « guerre partout, misère partout »14, s’exclame l’humble serviteur de Dieu.

Précisément, la misère est partout. Dans la campagne, la situation est préoccupante. La mortalité infantile est sinistrement impressionnante : sur cent enfant qui naissent, vingt-cinq meurent la première année, vingt-cinq autres n’atteignent pas vingt ans, et les cinquante derniers vivent en moyenne jusqu’à quarante-cinq ans. Les récoltes ne suffisent pas à nourrir les familles car il faut vendre pour rembourser les prêts consentis pour acheter les graines et autres nécessités. Là-dessus, s’ajoutent les impôts pour financer les guerres. Pour finir, certains sont acculés à l’hypothèque de leur misérable bien ou à la faillite pure et simple pouvant déboucher sur la prison ou les galères.

C’est dans ce contexte peu élogieux que Vincent de Paul est envoyé par Dieu pour rappeler aux hommes, qu’ils soient d’État ou d’Église, que le Pauvre est membre souffrant du Christ et qu’il n’y a pas d’autre chemin de foi que celui qui consiste humblement mais réellement à suivre le Christ évangélisateur des pauvres et le servir dans ces mêmes pauvres « Nous sommes en cette vocation, forts conformes à Notre Seigneur Jésus-Christ, qui ce semble, avait fait son principal, en venant au monde, d’assister les pauvres, et d’en prendre soin…15 En servant les pauvres, on sert Jésus-Christ. » Tout saint Vincent de Paul tient dans ces mots forts qu’il ne cesse de rappeler, à temps et à contretemps, nonobstant les obstacles qui ne manquent pas de se trouver sur la route.

En premier lieu, l’évangélisation des pauvres, « nos seigneurs et maîtres », doit intéresser les prêtres. Ceux des villes rechignent à aller dans les campagnes. Certains même touchent les bénéfices sans se déplacer, laissant la charge pastorale aux vicaires qui vivent vraiment des situations de pauvreté, puisqu’ils n’ont pas accès à ces « honnêtes retirades »16. Pour Vincent, cela doit cesser. Si on veut évangéliser en parole et en acte les pauvres des campagnes, il faut que les prêtres voient dans les pauvres le Christ, or le futur saint constate que certains clercs sont plus virulents que les laïcs envers les nécessiteux. C’est pourquoi Vincent appelle chacun à une démarche de foi afin de regarder les pauvres autrement : « Tournez la médaille, et vous verrez par les lumières de la foi que le Fils de Dieu, qui a voulu être pauvre, nous est représenté par ces pauvres. »17 C’est la raison pour laquelle, dans la même démarche de foi, Vincent crée la Congrégation de la Mission, née, « pour s’appliquer entièrement et purement au salut du pauvre peuple, allant de village en village, au dépens de leur bourse commune, prêcher, instruire, exhorter et catéchiser ces pauvres gens et les porter à faire tous une confession générale. »18. Et si les prêtres ne vont pas vers les pauvres, qui ira ? Si le prêtre n’aime pas le pauvre, qui l’aimera ? Or, « Dieu aime les pauvres, et par conséquent, il aime ceux qui aiment les pauvres. »19.

Vincent insiste sur la formation à la vertu théologale de la charité car « la charité fait aller à Dieu ; c’est elle qui fait qu’on l’aime de toute l’étendue de son affection, qu’on souhaite qu’il soit aimé et servi de tout le monde. »20

Vincent a également le souci des prêtres déjà en activité et qui n’ont pas eu l’opportunité d’avoir une formation correcte. C’est pourquoi il fonde pour eux un cercle de rencontre spirituelle et théologique au sein duquel on pourra acquérir les bases essentielles manquantes pour un bon ministère sacerdotal. Une fois par semaine, autour de Vincent de Paul, des prêtres se réunissent à la maison de la Congrégation de la Mission. Ces rencontres prennent le nom de « Conférence des Mardis ». Il s’agit de redonner confiance au clergé en le préparant à sa mission d’évangélisation des pauvres des campagnes et des villes, au moyen d’un complément solide de formation théologique, ecclésial, sacramentel et biblique. Le plus connu de ces prêtres issus de ces réunion est sans conteste Bossuet, évêque de Condom, puis précepteur du Grand Dauphin de France et enfin évêque de Meaux, et auteur du sermon sur l’éminente dignité des pauvres : « L’Église est véritablement la Ville des pauvres… Venez donc, ô riches, la porte de l’Église vous est ouverte en faveur des pauvres et à condition de les servir… Dans l’église de Jésus-Christ, vous êtes seulement les serviteurs des pauvres. »21

Saint Vincent de Paul, apôtre de la Charité, retourné à Dieu un an avant la prise du pouvoir personnel par Louis XIV, a encore beaucoup à nous dire au sujet de l’amour que l’on doit apporter aux plus pauvres. Pour cela , il nous invite à l’humilité la plus totale car « dès que nous serons vides de nous-mêmes, Dieu nous remplira de lui, car il ne peut souffrir le vide »22. Remplis de cette dilection, ce « germe de l’amour »23 qui nous porte vers les plus pauvres, nous ne pouvons constater qu’une chose dans nos vies ainsi renouvelées, c’est que « l’Amour est inventif à l’infini…parce que l’Amour peut et veut tout »24, comme ce Grand Saint du grand Siècle l’avait déjà dit lors du Conseil des Consciences, en présence de la Reine Mère Anne d’Autriche, du cardinal de Mazarin et du jeune roi Louis qui s’en souviendra certainement lorsqu’il décidera de fonder l’Hôpital des Invalides, quinze ans après.

Bibliographie

Jésus, l’Église et les pauvres, P. Jean-Yves Ducourneau, Béatitudes, 2010.

Saint-Vincent de Paul par ses écrits, P. Jean-Yves Ducourneau, Mediaspaul, 2003.

Saint-Vincent de Paul, l’amour est un feu, P. Jean-Yves Ducourneau, Medaspaul, 2010.

1 Si bien que les pénitents viennent parfois au confessionnal avec la formule d’absolution écrite sur un papier.

2 IL existait, avant le Concile de Trente et la messe dite Tridentine, plusieurs rituels différents pour le déroulement de la messe, d’où une certaine cacophonie suivant les diocèses où l’on se trouvait.

3 Plus connu sous le nom de la Reine Margot.

4 « Notre petite compagnie est instituée pour aller de village en village à ses dépens, prêcher, catéchiser et faire faire confession générale de toute la vie passée au pauvre peuple. » Extrait du texte de la Fondation de la Congrégation de la Mission. I, p.561.

5 XI, pp.5.

6 Ibid.

7 « La confrérie de la Charité a été instituée pour honorer Notre Seigneur Jésus-Christ… et sa sainte Mère, et pour assister les pauvres malades des lieux où elle est établie, corporellement et spirituellement. » Extrait de la règle de la Confrérie. XIII, p.419.

8 « Notre petite compagnie (de prêtres) (doit) faire son possible à ce que les pauvres malades soient assistés corporellement et spirituellement par la confrérie de la Charité, composée de femmes, que nous établissons aux lieux où nous ferons la mission. » Extrait du texte de la Fondation de la Congrégation de la Mission. I, p.561.

9 Marguerite Naseau sera considérée comme la première fille de la Charité, même si elle est morte avant la fondation officielle de la Compagnie. Elle décèdera suite au contact d’un malade de la peste.

10 IX, p. 113 et IX, p.592.

11 En dix ans, près de 600 enfants seront, comme le dit Vincent lui-même, « arrachés à la mort ».

12 XII, p.87.

13 Telle est la signature de Vincent au bas de ses lettres. Il signe aussi « le très indigne supérieur de la Congrégation de la Mission. »

14 XI, p.200.

15 XI, p.108.

16 Cf. I, p.18.

17 XI, p.32.

18 XIII, p.197.

19 XI, p.392.

20 IX, p.355.

21 J.B. Bossuet, sermon donné au séminaire des Filles de la Providence en novembre 1659.

22 XI, p.2.

23 XI, p.146.

24 XI, p.146.

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Communications précédentes :

Préface : http://vexilla-galliae.fr/civilisation/ histoire /2653-ceh-xviiie-session-preface-de-monseigneur-le-duc-d-anjou

Avant-Propos : http://vexilla-galliae.fr/civilisation/histoire/2654-ceh-xviiie-session-avant-propos

La rupture de 1661 (1/3): http://vexilla-galliae.fr/civilisation/histoire/2663-la-rupture-de-1661-2-3

La rupture de 1661 (2/3): http://vexilla-galliae.fr/civilisation/histoire/2664-la-rupture-de-1661-2-3

La rupture de 1661 (3/3): http://vexilla-galliae.fr/civilisation/histoire/2684-ceh-la-rupture-de-1661-3-4

De Colbert au patriotisme économique (1/3)

De Colbert au patriotisme économique (2/3)

De Colbert au patriotisme économique (3/3): http://vexilla-galliae.fr/civilisation/histoire/2693-ceh-de-colbert-au-patriotisme-economique-3-3

1661 : transfert de la Cour des aides de Cahors à Montauban (1/3)

1661 : transfert de la Cour des aides de Cahors à Montauban (2/3)

1661 : transfert de la Cour des aides de Cahors à Montauban (3/3): https://www.vexilla-galliae.fr/civilisation/histoire/ceh-1661-transfert-de-la-cour-des-aides-de-cahors-a-montauban-3-3/

Permanence des révoltes antifiscales, 1653-1661 (1/3)

Permanence des révoltes antifiscales, 1653-1661 (2/3)

Permanence des révoltes antifiscales, 1653-1661 (3/3)

Découverte et esprit scientifique au temps de Louis XIV (1/2)

Découverte et esprit scientifique au temps de Louis XIV (2/2)

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1661 et les arts : prise de pouvoir ou héritage ? (1/2)

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