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Un Carême en 2020

Source : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:3D_medical_animation_corona_virus.jpg, https://www.scientificanimations.com/wiki-images/, janvier 2020

Les cloches ne sonnent plus et les rues, silencieuses, sont presque vides. Les rares passants, au pas pressé, ne vont plus dans les rares boutiques encore ouvertes – mortification oblige. Les gens paraissent accablés par un grand poids, ils doivent certainement méditer pieusement le saint sacrifice de notre Seigneur, ses souffrances innombrables pendant la passion ainsi que les souffrances terribles de sa sainte mère à cause de nos pêchés. Ils doivent regretter douloureusement leur pêchés et faire pénitence, prier pour leur conversion et leur amendement.

Les boutiques coopèrent, ainsi que tout le sport et les plaisirs temporels comme si chacun faisait un petit effort pour aider à la mortification générale, pour mieux se convertir pendant ce carême.

Le gouvernement même encourage à la mortification et à la prière !

Oui, nous nous souvenons du mot annoncé solennellement lors du Mercredi des cendres : tu viens de la poussière et tu retourneras à la poussière.

Oui, le carême est un temps de tristesse, le prix du pêché, et le prix pour le racheter est si grand que nous ne pouvons que rendre grâce à notre Seigneur qui s’est donné pour nous au point de se faire homme : quelle folie d’amour pour nous, pourtant créature si vile et si ingrate ! Quelle charité devant tous ces persécuteurs, si méchants qu’ils ne permettent même pas de les haïr, humainement parlant.

Bref, ce temps de tristesse cette année permet à beaucoup de gens de rester en famille, pour mieux prier, et mieux se mortifier.

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Ce serait bien si cela était la réalité : l’ambiance et les faits sont bien là, mais la cause est le corona. Du moins, grâce à ce virus, l’ambiance est véritablement au carême et il devrait avoir de bonnes influences sur de nombreuses personnes, les aidant à se mortifier, à retrouver une famille, surtout quand les écoles étant fermés et le confinement obligatoire, il faut bien vivre à nouveau en famille, et cela est bon.

En espérant que dans quelques années, l’ambiance carême viendra de la piété de la majorité et non d’un facteur extérieur.

En attendant, placé dans une société païenne, ce corona aide à sanctifier son carême, pour sûr. Et dans un pays apostat comme la France aussi.

Car ici au Japon, toutes les écoles sont fermées depuis déjà trois semaines, tous les événements annulés, et à Tokyo beaucoup de gens restent chez eux sur conseil gouvernemental (qui n’oblige à rien soit dit en passant)…

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France

Paul de Beaulias.

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