Social et économie

L’idéologie plutôt que la médecine, par Antoine Michel

Les médecins, comme les chercheurs, professeur et scientifiques en tout genre, en raison de leurs longues études et de leur trop plein de connaissances, sont plus sujets au péché d’hubris en matière d’orgueil : Molière et d’autres l’avaient bien dépeint en leurs temps. La médecine tombe d’autant plus dans ce pêché majeur qu’elle joue sur la corde de la peur liée à la mort, démultipliée par le matérialisme ambiant et l’effacement de tout monde spirituel, sans même parler du monde surnaturel. Cet orgueil, aujourd’hui, est mis au service de l’idéologie dominante.

Une anecdote dont nous venons de prendre connaissance le montre assez bien : un homme asthmatique avec un passif de pneumopathies régulières cherchait à se procurer auprès d’un pneumologue un certificat indiquant que le port du masque lui est déconseillé, afin de pouvoir plus facilement négocier sur son lieu de travail.

Ce pneumologue, fervent covidiste, croit servilement que le masque, comme le retour au bureau, est une donnée indiscutable, une fatalité à laquelle il faut se plier. En même temps, devant le passif du patient, il ne peut pas non plus mentir sur son sujet, la médecine : il reconnaît qu’il n’est pas bon pour ce patient de porter le masque… mais soutient qu’il ne fera pas de certificat car si cet asthme est soigné au moyen d’un traitement récurrent et lourd, le port du masque deviendra possible…

Alors en somme, pour obéir au commandement sanitaire édicté par quelques demeurés de chair et d’os il y a quelques mois, il faudra se gaver de médocs, qui ont un coût tant pécuniaire que sanitaire et quotidien, plutôt que de simplement enlever le masque ? Un exemple parmi tant d’autres de l’époque absurde où nous vivons…

L’absurde, poussé trop loin, se détruit lui-même, certes, mais prions pour que les dommages collatéraux ne soient pas trop importants ! Vivement le retour de la raison et du sens commun ! En politique, c’est le Roi ; en philosophie et en théologie, c’est Dieu ! Ainsi, la vraie religion remise à sa place, les sciences ne seront plus des religions superstitieuses, ni la politique une croyance fétichiste !

Antoine Michel

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France !

2 réflexions sur “L’idéologie plutôt que la médecine, par Antoine Michel

  • Pierre de Meuse

    Il faudra sans doute des années et même des décennies pour dissiper le discrédit dans lequel le corps médical s’est volontairement plongé par son arrogance illuminée. Nous voilà revenus au milieu du XVII° siècle, lorsque l’Académie de médecine avait jeté l’interdit sur le bain, supposé élargir les pores de la peau aux humeurs malignes. Les médecins sont restés les mêmes: ils savent, et leur science les autorise à nous prendre pour des minus habens et à nous réciter des sornettes sur cette nouvelle grippe, pas plus grave que la grippe asiatique d’il y a cinquante ans. Alors que les médecins sont les premières dupes d’un pouvoir politique cynique qui a saisi le seul sujet sur lequel il pouvait bénéficier d’un soutien populaire: la peur.

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  • Benoît Legendre

    Hélas oui, Pierre de Meuse, il y a dans la médecine française encore bien des Diafoirus aussi redoutables que leurs anciens dont Molière savait si bien se moquer… Il est à noter que sous nos rois, au 17e siècle, les comédiens pouvaient se gausser de la médecine savante, sous les rires du populaire comme de la Cour !

    Mais aujourd’hui, cela serait-il possible ? Il est probable, pour ne pas dire certain, que les medias, laquais serviles du système feraient tout pour l’empêcher, et le populaire a t-il encore envie de rire ?

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