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Pour le Roi, pour la Foi !

Symposium international à Tokyo

Nous avons eu la grande joie d’entendre pendant plus d’un jour et demi tout un panel d’intervenants sur la révolution française, à Tokyo, dans des salles pleines, au-delà de toute espérance ! Sous le haut-patronage de Louis XX, ce symposium, une première au Japon, fut un franc succès. Deo gratias !

Ce symposium, né de la rencontre d’un catholique légitimiste français, d’un catholique légitimiste américain (si, si, cela existe) et d’un abbé japonais d’observance traditionnelle, s’est voulu à la fois d’un haut niveau universitaire, tout en privilégiant la variété des sujets présentés pour intéresser le plus de monde possible. Nous avons eu l’honneur d’accueillir Michael Matt, rédacteur en chef du journal américain The Remnant (https://remnantnewspaper.com/web/index.php/articles/item/4540-in-the-footsteps-of-xavier-interviewing-a-missionary-priest et https://remnantnewspaper.com/web/index.php/articles/item/4538-the-original-traditionalists-nagasaki-to-the-vendee), mais aussi le Père Jean-François Thomas (s. j.), qui écrit régulièrement dans nos colonnes et l’abbé Billecocq, donnant de nombreuses conférences en France, traduites aussi au Japon.

Nous avons aussi eu la grande chance de profiter des conférences de figures incontournables de l’histoire révolutionnaire : Philippe Pichot, Marion Sigaut et Anne Bernet, ainsi que d’universitaires basés au Japon et à découvrir.

Les langues ont été variées : français, japonais et anglais.

L’idée s’inspire en partie du Centre d’Études Historiques (CEH) et de ses universités d’été, évènements qui furent, pour certains d’entre nous, dont votre serviteur, l’occasion de la double conversion à la royauté et à la Sainte Église de Notre Seigneur.

Le résultat fut probant, dans un assemblage hétéroclite d’auditeurs de toutes nationalités et de tous horizons : des païens japonais ; des catholiques japonais, américains ou chinois ; des Anglais et des Américains catholiques et légitimistes ; des Français contre-révolutionnaires ; des passionnés d’histoire française…

Vous pouvez retrouver toutes les vidéos du symposium sur la chaine Youtube suivante : https://www.youtube.com/playlist?list=PLZ0bRY1tJlDHXVsiczhp4juqntc_OF4mV

Des annales du colloque sont à venir aussi sous forme de livre relié.

Ci-dessous, le résumé détaillé des deux journées dans l’ordre des conférences :

Abbé Thomas Onoda (fsspx) : ouverture des deux journées :

Diplômé de la plus prestigieuse université japonaise, Todai, l’abbé Thomas Onoda, converti à 16 ans, est allé au séminaire d’Écône sur conseil de son prêtre diocésain. Il est maintenant en charge de la mission pour la Fraternité Saint-Pie-X au pays du soleil levant, son pays.

Une interview là (anglais) : https://remnantnewspaper.com/web/index.php/articles/item/4540-in-the-footsteps-of-xavier-interviewing-a-missionary-priest

Voici un extrait de son discours d’ouverture :

« Mgr Jean-Joseph Gaume (1802 – 1879), dans son livre Révolution, recherches historiques sur l’origine et la propagation du mal en Europe, de la Renaissance à nos jours (1856), livre l’explication suivante sur ce qu’est la Révolution française :

« Si, arrachant son masque, vous lui demandez (à la Révolution) : qui es-tu ? elle vous dira : « Je ne suis pas ce que l’on croit. Beaucoup parlent de moi et bien peu me connaissent. Je ne suis ni le carbonarisme… ni l’émeute… ni le changement de la monarchie en république, ni la substitution d’une dynastie à une autre, ni le trouble momentané de l’ordre public. Je ne suis ni les hurlements des Jacobins, ni les fureurs de la Montagne, ni le combat des barricades, ni le pillage, ni l’incendie, ni la loi agraire, ni la guillotine, ni les noyades. Je ne suis ni Marat, ni Robespierre, ni Babeuf, ni Mazzini, ni Kossuth. Ces hommes sont mes fils, ils ne sont pas moi. Ces choses sont mes œuvres, elles ne sont pas moi. Ces hommes et ces choses sont des faits passagers et moi je suis un état permanent. Je suis la haine de tout ordre que l’homme n’a pas établi et dans lequel il n ‘est pas roi et Dieu tout ensemble. Je suis la proclamation des droits de l’homme sans souci des droits de Dieu. Je suis la fondation de l’état religieux et social sur la volonté de l’homme au lieu de la volonté de Dieu. Je suis Dieu détrôné et l’homme à sa place. Voilà pourquoi je m’appelle Révolution, c’est-à-dire renversement… »

L’intervention à retrouver là :  https://youtu.be/bHwpsBPWgHA

Yohei Kawakami (Univ. Senshu) : Joseph de Maistre et contre-révolution. Entre politique et religion :

Professeur à l’université de Senshu à Tokyo, docteur de la faculté de droit de l’université de Keio, la plus prestigieuse université privée du pays, diplômé de pensée politique et expert de Joseph de Maistre, sur lequel il a écrit sa thèse.

Yohei Kawakami nous a présenté une conférence de haute volée sur Joseph de Maistre, synthétique, complète, fournie et juste.

Toute l’originalité de Joseph de Maistre est saisie dans son contexte en plaçant comme il se faut sa foi catholique orthodoxe en arrière-plan de sa pensée politique, si fondatrice dans la pensée contre-révolutionnaire.

Cette intervention fut tout à fait historique à notre sens, tant au Japon, où Joseph de Maistre reste inconnu, qu’en France, puisque ce non catholique présente un Joseph de Maistre tout à fait catholique, mais loin des sempiternelles débats assez stériles entre providentialistes (qui passent souvent à côté de l’essentiel) et laïcards (qui ne voient que ce qu’ils veulent voir).

La vision extérieure d’un universitaire japonais, qui aime son sujet sans pourtant partager sa foi, mais en la comprenant de mieux en mieux, permet de révéler un visage de Joseph de Maistre largement méconnu, même dans nos contrées.

L’intervention à retrouver là : https://youtu.be/SSSeF8X3tTE (sous-titres en français à venir)

Junichi Hirasaka (Journaliste) : Réception de la révolution française au Japon depuis l’ère Meiji

M. Hirasaka, écrivain et journaliste, nous a présenté la réception de la révolution au Japon depuis la fin du XIXe siècle, rappelant les grandes étapes de la « modernisation » du Japon.

Après une modernisation superficielle, purement technique de la restauration Meiji, la révolution idéologique a été introduite après la défaite de la dernière guerre sous le diktat américain et accentuée ces dernières années par des politiques structurelles cherchant à détruire à mots voilés les bases organiques et naturelles de la société nipponne.

La contre-révolution est aussi d’actualité au pays du soleil levant, à la société naturelle encore très saine, mais attaquée par l’idéologie révolutionnaire corrosive.

L’intervention à retrouver là : lien à venir (sous-titres en français à venir)

Paul de Lacvivier (Univ. Kokugakuin) : Tribunaux révolutionnaires et jugements du roi et de la reine.

Paul de Lacvivier a présenté en japonais le détail du jugement de Louis XVI, depuis la chute de la monarchie le 10 août jusqu’à l’exécution.

La source de justice que le roi incarnait, le seul juge en son royaume, Louis XVI, est jugé.

Manœuvres révolutionnaires, manipulation de l’opinion, tribunal illégal d’un point de vue de la constitution, pressions sur les votes : et malgré tout cela, le vote ne l’emporte que d’une voix, et le Roi Très Chrétien s’offre en sacrifice pour le rachat des fautes de son pays.

Une première au Japon.

Paul de Lacvivier est doctorant en histoire du droit comparé à l’université Kokugakuin et chercheur au centre de recherche Satomi Nihon bunkagaku

 L’intervention à retrouver là :  https://youtu.be/RFAItk4-VwQ (sous-titres en français à venir)

Philippe Pichot (Univ. Brest) : Les premiers 14-juillet

Professeur de l’université de Brest en histoire du droit, on ne présente plus Philippe Pichot qui a commis une étude majeure sur la révolution française aux éditions Via Romana. Experts des parlements d’Ancien Régime, il étudie aussi les problématiques de droit naturel (dont il a publié un livre de synthèse aux édition Icthus, Le Droit Naturel).

Philippe Pichot nous a présenté la réalité historique des 14 juillet 1789 et 1790, ainsi que les premiers mois de la révolution. Une conférence magistrale, synthétique et fournie permettant de replacer dans son contexte les événements de la révolution, de dévoiler les intentions profondes de la révolution et ses méthodes derrière la complexité apparente des causes afin de fixer les idées sur des événements emblématiques de la révolution française.

 L’intervention à retrouver là :  https://youtu.be/WazdNBvDsNY

Anne Bernet (Historien) : Chouanneries, une guerre de la fidélité.

Anne Bernet, historienne experte des royaumes barbares de la fin de l’empire romain et spécialiste de la chouannerie. Anne Bernet a commis de nombreux ouvrages sur Clovis, Saint Martin, l’ensemble des reines mérovingiennes, dont Clotilde, Radegonde et bien d’autres encore.

Auteur prolixe et historien précis, son œuvre est précieuse.

Pour la première fois présentée au Japon, pour le sujet inédit qu’est la chouannerie, la lecture de la conférence a fait un effet certain chez un public qui a découvert un aspect de la révolution totalement méconnu.

Espoirs, fidélités, foi, combats. Tout ce que l’on aime avec des personnalités hautes en couleur. La révolution possède ses héros.

 L’intervention à retrouver là : https://youtu.be/pLFJi6IxXEo (vidéo disponible ultérieurement)

Marion Sigaut (Historien) : Au nom du peuple


Marion Sigaut a publié de nombreux ouvrages sur les lumières et le XVIIIe siècle, dans l’optique de fixer les idées sur des poncifs et autres lieux communs de notre histoire. Elle donne aussi de nombreuses conférences permettant de mieux comprendre les tenants et les aboutissants de la révolution et de la guerre historique qui ne cesse depuis 230 ans.

Marion Sigaut nous présente une conférence magistrale illustrant la réalité de la révolution, dans le sang et les horreurs faite au nom des plus beaux principes.

A regarder et partager sans modération.

 L’intervention à retrouver là : https://youtu.be/o8EB3BB_vmY

 

Jason Morgan (Univ. Reitaku) : L’indépendance des états-unis : révolution avant la révolution ?

Jason Morgan est professeur à l’université de Reitaku, natif de Louisiane et catholique, il est aussi légitimiste. Grâce à lui, une nouvelle vision des États-Unis se dévoile !

On dit parfois que les fondateurs des États-Unis respectent la loi naturelle et pourraient éventuellement ne pas contredire la foi catholique. Jason Morgan montre que cela est faux, et que le « dieu » de la déclaration d’indépendance « nature and nature’s God » n’a rien à voir avec le Dieu personnel et révélé de la Bible.

Il montre ensuite la racine commune de toute révolution moderne : leur source est luciférienne. « Non serviam ! » Tout se trouve là.

Il souligne aussi que les États-Unis ne sont pas un bloc comme nous pouvons le croire. Le sud, bien plus traditionaliste et ancré dans la loi naturelle, a toujours été victime du nord révolutionnaire et puritain.

Haut en couleur.

L’intervention à retrouver là : https://youtu.be/Ymdz6wgQyIo (en anglais)

Michael Matt (The Remnant) : Catholics of the Vendee: First Responders Against a Nascent New World Order

Michael Matt est aux États-Unis « un leader d’opinion », comme on dit. Directeur du plus ancien journal catholique conservateur et traditionaliste, ses vidéos atteignent régulièrement plusieurs centaines de milliers de vue. Il est incontournable aux États-Unis.

Il nous a fait l’honneur de venir donner une conférence musclée et enthousiaste sur le combat « pour le roi et pour la foi » commencé il y a 230 ans et qui est loin d’être terminé !

L’intervention à retrouver là :   https://youtu.be/zz0-Pva3DHA (en anglais)

Abbé Gabriel Billecoq (sspx) : Relations de l’État et de l’Église

Prêtre de formation philosophique, spécialiste d’Aristote et de Saint Thomas, l’abbé Billecocq, au talent pédagogique assuré, a su synthétiser l’essentiel de la révolution dans sa relation au clergé et à l’Église. Savoureux.

L’abbé Billecocq nous donne une conférence instructive sur les relations de l’Église et de l’État durant la Révolution !

Entre autres : enjeux pour le gallicanisme derrière la destruction en règle de la société chrétienne opérée par la révolution.

Et implication méconnue du clergé qui ont précipité la Révolution à ses débuts ! « C’est à juste titre qu’un aristocrate a pu s’écrier : « Ce sont ces foutus curés qui ont fait la Révolution ! »

Retrouver toutes les vidéos de l’abbé Billecocq sur la chaîne Lys et Chrysanthème, sur La Porte Latine et sur Youtube.

L’intervention à retrouver là :  https://youtu.be/Vc4WIoROcZQ

Père Jean-François Thomas (s.j) : Vandalisme et émergence de l’idée de l’idée de patrimoine

Notre bon père Thomas, fidèle contributeur de nos colonnes, nous a fait l’honneur de venir au Japon pour donner une conférence magistrale et érudite sur le vandalisme révolutionnaire en passant au peigne fin les politiques révolutionnaires, la genèse de ce vandalisme et de la protection du patrimoine et les réalités du vandalisme au travers de l’exemple du saccage de Saint-Denis et de Notre-Dame.

Parmi de nombreuses découvertes, quelques points d’attention : le musée du Louvre n’est pas une création révolutionnaire. Paris, avant la révolution avait trois cents églises, après la révolution, à peine un peu plus de vingt. L’acharnement des révolutionnaires sur Saint-Denis. La transformation de tous les lieux religieux en temple de la raison.

A regarder sans modération 

Le Père Jean-François Thomas, jésuite, a longtemps œuvré aux Philippines. Il a publié de nombreuses œuvres : Le goût des myrtilles, Via Romana, Comme un lys au milieu des épines, Via Romana, Sentinelle, où en est la nuit ? Ed. François-Xavier Guibert, Chemin de croix, Via Romana.

Retrouver sa chronique sur Vexilla Galliae deux fois par mois !

L’intervention à retrouver là : https://youtu.be/HJSwE1V8wZw!

Abbé Patrick Summers (sspx) : Grandfather of French Revolution, Jean-Jacques Rousseau

Le supérieur du district d’Asie de la fraternité Saint-Pie X, l’abbé Patrick Summers, nous a fait l’honneur d’enregistrer une conférence sur Jean-Jacques Rousseau, véritable grand-père de l’idéologie révolutionnaire.

Une mise au point salutaire et une bonne introduction.

L’intervention à retrouver là : https://youtu.be/yqqpTotszXk

Discours conclusif:

Le combat n’est pas terminé, il commence.

La révolution n’est pas la révolution contraire, mais le contraire de la révolution.

La contre-révolution commence par la conversion des cœurs, de nos cœurs.

La révolution vainc non pas car elle est forte – elle s’autodétruit – mais car la contre-révolution est faible.

Charette :

« Notre Patrie à nous, c’est nos villages, nos autels, nos tombeaux, tout ce que nos pères ont aimé avant nous.

Notre Patrie, c’est notre Foi, notre Terre, notre Roi. Mais leur Patrie à eux, qu’est-ce que c’est ? Vous le comprenez, vous ? Ils veulent détruire les coutumes, l’ordre, la tradition. Alors, qu’est-ce que cette Patrie narguante du passé, sans fidélité, sans amour ? Cette Patrie de billebaude et d’irréligion ? Pour eux, la Patrie semble n’être qu’une idée, pour nous, elle est une terre. Ils l’ont dans le cerveau ; nous, nous l’avons sous les pieds, c’est plus solide ! Et il est vieux comme le diab’ leur monde qu’ils disent nouveau et qu’ils veulent fonder dans l’absence de Dieu… On nous dit que nous sommes les suppôts des vieilles superstitions… Faut rire ! Mais en face de ces démons qui renaissent de siècle en siècle, sommes une jeunesse, Messieurs ! Sommes la jeunesse de Dieu. La jeunesse de fidélité ! »

Et enfin un vrai discours politique, le renouveau est proche ! :

Discours de Monseigneur le Duc d’Anjou devant l’assemblée du Congrès mondial des Familles à Vérone

March 30, 2019

Monsieur le Président,
Cher Brian Brown,
Mesdames et Messieur,
Chers Amis,


Merci de me laisser un temps de parole pour exprimer, une nouvelle fois, l’importance que je j’accorde à la Famille et à sa défense. Actuellement un combat se joue entre deux modèles : celui d’un monde déshumanisé et celui d’une société -il faudrait dire d’une civilisation- qui donne à l’homme toute sa place.


Entre l’homme objet, soumis, esclave d’une globalisation excessive et celui que les institutions aident à s’élever, à se construire, c’est-à-dire sujet de droit, il ne s’agit pas d’un choix à faire entre deux conceptions qui se valent, mais il s’agit d’en rejeter une pour promouvoir l’autre. Tel est le but des rencontres du Congrès mondial des Familles –WCF), et donc de leur importance. Il faut, en effet, sortir de l’équivoque dans laquelle les sociétés occidentales ont trop longtemps vécu, reposant sur un certain scepticisme et sur le relativisme. Les deux ont conduit à des impasses. L’enseignement chrétien, socle de nos sociétés, est pourtant là pour nous rappeler qu’il n’y a pas place pour deux vérités. Mais qu’a-t-on fait de ce message durant les deux derniers siècles ? Il a été battu en brèche en permanence, la religion étant présentée souvent comme source d’oppression voire « opium » du peuple. Mais qui sont ceux qui ont proféré ces idées ? Ceux qui ont menée aux Terreurs et aux totalitarismes. Maintenant que les historiens ont retrouvé une certaine liberté de pensée, Marx longtemps exalté, n’est plus que l’homme des cent millions de victimes accumulées dans le monde. Triste bilan. Les idéologies peuvent tuer ! 


Mais l’histoire nous apprend que l’excès mène toujours à la saine réaction. Ne la voit-on pas venir actuellement ? Elle passe par les familles qui, partout, commencent à réagir de multiples manières. Là c’est en reprenant ses droits naturels sur l’éducation et l’instruction ; là en recréant des structures pour la petite enfance, pour les personnes âgées ou handicapées ; là en s’affirmant, comme en France actuellement, pour retrouver un niveau de vie décent et ne pas être accablées de taxes et règlements multiples n’ayant de sens que pour ceux qui les élaborent. Ce retour au réel est mené par les familles. Ce sont elles qu’il faut encourager en leur redonnant un cadre d’action précis. Celui-ci passe par trois points : la reconnaissance de la famille comme cellule de base de la société, celle dont découleront les autres, la commune, les communautés de travail qu’il soit manuel ou intellectuel et cela jusqu’à l’Etat qui peut ou non encourager les familles ; ce cadre doit ensuite exalter la vie dans toutes ses expressions c’est-à-dire rejeter ce qui la détruit avant la naissance comme au moment des dernières années. Nous devons assurer à nos enfants comme à ceux qui nous ont précédés l’assurance d’une existence la plus paisible. Enfin le troisième pilier d’une société équilibrée est celui de la justice qu’il faut entretenir pour garantir à la société un équilibre entre ceux qui la composent. Nous savons qu’il y aura toujours des forts et des faibles, mais le bon gouvernement est celui qui permet au fort d’exercer ses talents et au faible de n’être pas opprimé. Chacun à sa juste place, tel est le secret d’une société équilibrée. La France d’Ancien Régime l’avait compris et les Rois, mes ancêtres, génération après génération,  ont toujours eu à cœur de faire respecter cette justice qui était leur premier devoir dont le sacre était le garant. Rompre cet équilibre en donnant la priorité non plus à la loi éternelle mais à la loi contingente que des majorités de hasard et de circonstance peuvent changer, est ce qui a entraîné nos sociétés dans l’impasse
Il est temps qu’elles en sortent. Une réunion comme celle-ci  y contribuera puisqu’elle permet aux uns et aux autres de mieux se connaître, de s’entraider dans leurs pratiques mutuelles, et surtout de reprendre espoir en demain. Cette espérance là aussi inscrite dans les gènes de la société chrétienne est ce qui nous aide tous. 
Que Saint Louis, mon aïeul, inspire nos dirigeants et que la Sainte-Famille demeure l’icône qui nous guide. 

Prince Louis de Bourbon,
Duc d’Anjou

Rapport rédigé par Paul de Lacvivier

2 réflexions sur “Pour le Roi, pour la Foi !

  • Merci pour cet article (attention, néanmoins, aux fautes d’orthographe et aux fautes de frappe, relisez-vous !) et pour ces vidéos ! Merci d’exister !

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  • Ce symposium donnera-t-il lieu à publication ?

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