Politique

Pas besoin de rouvrir les écoles !

Personne de bien constitué qui connaît un peu l’histoire et la république en France ne saurait cautionner la réouverture des écoles – souhaitons qu’elles restent fermées pour toujours !

Même le régnicole de bon sens qui ne connaîtrait ni l’histoire, ni la réalité de la république sent bien que la réouverture des écoles est d’une absurdité notoire et d’une bêtise noire, surtout après deux mois de confinement : quelle contradiction ! On enferme toute la population chez elle, pour rouvrir les écoles !

Évidemment, le confinement lui-même et les mesures subséquentes prises sont antisociales et inutiles, mais cela est un autre sujet. Une fois les décisions prises, sans aveu clair et massif que tout ce qui se passe depuis trois mois est du flan, et un flan bien pourri vendu par des escrocs qui se livreraient à la justice de leur propre mouvement – qui croit encore au Père Noël ? – la réouverture des écoles devient totalement absurde.

Admettons au cas où que la crise sanitaire soit véritablement sanitaire – en fait toute la crise actuelle est purement politique et religieuses, mais c’est un autre sujet. Imaginons encore que le gouvernement soit un vrai gouvernement traditionnel – on peut toujours rêver. Quelle mesure faudrait-il prendre ?

Que ferait un roi ?

Il garderait les écoles fermées. Ensuite, il encouragerait la reprise de la vie normale en montrant l’exemple, mais surtout en appelant tous les hommes à reprendre le labeur. Et il donnerait un salaire aux maîtresses de maison pour qu’elles restent chez eux et s’occupent des enfants, sans aller à leur travail – car le bon roi réaliste est forcé de prendre la situation comme elle existe, et indiquer la voie à suivre pour aller dans le bon sens. Même si ces salaires étatiques ne sont pas bons, plutôt que de les gaspiller ailleurs, au moins qu’ils servent à soutenir les familles.

Ce n’est pas politiquement correct mais c’est une vraie mesure qui ferait du bien à tous, aux familles, à la société, aux enfants, à l’économie.

Si parler de femmes à la maison titille la corde des « féministes » (en clair, les haïssantes des femmes), il suffit au moins de maquiller la mesure en disant que le pays paiera un salaire à un des parents à condition que l’autre aille travailler à nouveau. En pratique, les femmes seront celles qui resteront à la maison, car la nature l’exige, et ceux qui lui désobéissent en paieront les pots cassés.

Qui propose la mesure au conseil des ministres ? Juste pour voir leur tête, cela serait tentant, non ?

Antoine Michel

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France

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