Politique

Le dîner en blanc, véritable exception culturelle

Il n’est pas question aujourd’hui de critique culinaire mais d’une adresse à Mme la Ministre de la Culture, Aurélie Filippetti.

Jeudi soir s’est tenu au Trocadéro et au Louvre un rassemblement de 11 000 personnes. Il semblerait, pour une fois, qu’il n’y ait pas de controverses sur les chiffres : nos brillants mathématiciens de la Police nationale doivent se reposer.

Il s’agissait du dîner en blanc ! Le concept qui fête ses 25 ans est originaire de France et a été couronné d’un beau succès, tant du côté du beau temps que de la participation.

L’ambiance y était particulièrement chic : tables de bridge, tenues élégantes (chapeau pour ces dames et fleur à la pochette pour ces messieurs). Les victuailles, recherchées, étaient arrosées de Champagne et de vins fins : bière et alcool blanc proscris. On se devait de bien accompagner les mets cuisinés par les dames, sur des tables aux chandelles transportées par les hommes.

Car oui, la différenciation homme-femme est une caractéristique du dîner en blanc. Vous pourrez dire, Madame la Ministre, à votre consœur Najat que cette réalité est facteur de joie et d’élégance.

Élégance qui, portée par les habits blancs des convives (recrutés uniquement par cooptation), évoquait les valeurs traditionnelles. Et ce soir là, que de jeunes furent « vieille France » !

Une convive interrogée par France Info parla de la couleur blanche comme couleur du Roi. L’espoir bouge encore…

Madame la Ministre, je vous invite pour l’année prochaine. Vous pouvez inviter vos ami(e)s du gouvernement. On vous y apprendra les bonnes manières et on y mangera bien.

A l’année prochaine !

Julien Ferréol

 

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