Politique

La « justice » républicaine devant le tribunal de l’Histoire ?

Depuis quelques temps la justice républicaine est sous le feu de vives critiques : squatteurs, manque de moyen, insécurité, justice à deux vitesses, deux poids deux mesures (pour exemple depuis novembre 2018 plus de 400 condamnations à de la prison ferme ont été prononcées contre des Gilets jaunes alors que, depuis juillet 2018, l’affaire Benalla est toujours en pseudo-instruction puisque, malgré les preuves, l’accusé reste en liberté et occupe des fonctions dans sa société de protection rapproché, avec des rumeurs d’activités politique)…

Dans le dictionnaire Larousse, la justice est définie de la façon suivante : « principe moral qui exige le respect du droit et de l’équité ». Où est l’équité quand un homme est dans l’incapacité de rentrer chez lui parce que son logement est squatté par des individus qui ne peuvent être expulsés qu’après une procédure judiciaire qui prend énormément de temps. Où est le respect du droit quand un individu étranger a plus d’avantage que le Français lambda ? Où est l’équité quand un homme puissant est moins inquiété par la justice que n’importe quel autre Français ? Il y a clairement une justice privatisée, qui oublie le bien commun et qui sert  les intérêts personnels plutôt que le véritable droit, celui qui régit le monde : le droit naturel. La justice est normalement plus qu’un principe moral, c’est une vertu cardinale, qui consiste à rendre à chacun ce qui luis est dû (châtiment, récompense, honneur, que sais-je !)

Quand nous, Français, parlons de justice, la première figure qui nous vient à l’esprit (normalement) est Saint Louis, le souverain qui rendait la justice sous un chêne. Sous la royauté traditionnelle, le roi était le garant du respect de la loi naturelle, qu’il appliquait concrètement dans chaque situation et selon la condition de chacun. L’appui de l’Église et la main du roi permettaient de corriger en premier lieu les puissants, qui pouvaient dévier ou abuser de leurs prérogatives légitimes. Aujourd’hui tout est à l’envers : plus de gouverne, plus de cap, juste un ensemble mécanique de lois positives, méandre bourbeux où le « juste » consiste à jouer avec les mots et à trouver la loi qui permettra de faire ce que l’on veut – dont les pires crimes, cf. l’avortement.

L’exercice de la justice est la prérogative de chaque pays. Dès lors, aucune entité, quel le qu’elle soit, ne peut se substituer au souverain pour exercer à sa place la justice du pays. Si c’est le cas, c’est que le pays n’est plus souverain.

La justice Française doit être reformée, mais la réforme ne pourra pas se faire tant que la France restera dans un système où la vison de la justice change à chaque alternance de régime. Une solution : le retour à une justice intemporelle, se basant sur la loi naturelle plutôt que sur une ligne idéologique subjective et changeante.

Qui serait plus à même de faire respecter cette justice que le roi ? Demandons la justice du roi, et supplions-le de nous la prodiguer car le roi est la fontaine de justice. Vivement le temps de la restauration, quand cette injustice républicaine, placée au pilori des horreurs de l’Histoire, sera pour nous un repoussoir absolu et définitif !

Nicolas Lesloups

2 réflexions sur “La « justice » républicaine devant le tribunal de l’Histoire ?

  • PELLIER Dominique

    Sans être nationaliste à tout prix, n’est-il pas normal, logique que les Français soient les premiers servis en FRANCE ?

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  • Benoît LEGENDRE

    Je suis complètement d’accord avec vous, Dominique Pellier, mais le problème est que l’expression “Les Français d’abord” est un slogan du Front National, et que tout ce qui est estampillé FN (ou son avatar RN) est devenu complètement interdit en France, sous peine d’embastillement et de bûcher mediatique…

    Le bon sens le plus élémentaire n’a plus droit de cité depuis longtemps, hélas !

    Répondre

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