Politique

Des nouvelles du Japon, par Paul de Beaulias

Le 29 novembre 2021, le Japon a fermé ses frontières et gelé tout octroi de nouveaux visas, pour éviter tout risque d’introduction du nouveau variant « omicron ». Même cirque que l’an dernier mais un peu plus tôt : le Japon avait tout fermé la dernière semaine de décembre, sans effet et trop tard de toute façon. Pas en avant, pas de recul, salto arrière…

Nos lecteurs français doivent savoir que la situation au Japon suit servilement la nouvelle superstition mondiale dans les grandes lignes : taux de vaccination record, masque porté par tout le monde ou presque, aucune résistance (ou si peu) sur le front de la réinformation ou des  thérapies alternatives, etc.

Pourtant, rien d’idéologique ici : hors les frontières, il n’y a aucune loi restrictive. Votre serviteur ne porte jamais le masque ni à l’extérieur, ni dans les différentes instances, et hormis quelques remarques désagréables, il suffit de dire « non » un peu fermement et on s’en sort. Aucune restriction pour se déplacer au sein des frontières nippones, aucune restriction publique des libertés — sauf de la part de quelques acteurs privés, certaines compagnies de bus par exemple, qui font du zèle et exigent l’équivalent d’un passeport vaccinal pour les longs trajets.

Le masque est une sorte de patte blanche servant à montrer que l’on n’est pas asocial. Mais ensuite, on le baisse, voire on l’enlève, et on n’en parle plus. Personne ne parle trop de ces sujets de toute façon : on ne discute ni des tabous, ni des superstitions, c’est une règle de base chez les païens. On évite les accrochages pour conserver la paix et on laisse passer le grain.

Le danger des jeux olympiques est passé : les mondialistes au Japon, qui se cachent, ont tenté d’user des JO pour faire pression sur le parlement et le gouvernement, mais sans grand succès.

L’élection d’un nouveau parlement et la nomination d’un nouveau premier ministre, Kishida, au début de l’automne, était une seconde incertitude. Tout était calme, personne ne savait ce qui allait se passer et attendait que le parti majoritaire au pouvoir depuis la fin de la guerre perde sa majorité absolue : rien de tel, seuls quelques sièges perdus. Les socialistes ont perdu plus ! Pour un parti pseudo-nationaliste et très totalitaire. En fin de compte, tout le monde opte pour le dos-rond, et c’est tant mieux ! Car tout mouvement dans l’ambiance actuelle ne peut aller que dans le mauvais sens…

Depuis les élections, plus de cas. Plus (ou presque plus) de nouvelles dans les grandes chaînes. Il a été décidé de laisser les gens tranquilles. On parle aussi moins du vaccin — faudrait-il faire oublier quelque chose ?

Tout le monde revit normalement, avec le masque en plus, mais c’est tout. Trains, boutiques et restaurants sont pleins. Le nombre de cas est si bas que l’on se demande si ce n’est pas manipulé, ou si les gens évitent à tout prix le test. Les gens sont en effet au fond conscients — mais il ne faut surtout pas le dire à haute voix — que les virus ne sont pas forcément dangereux et qu’être considéré positif, c’est être traité d’une façon pire qu’un lépreux.

Alors comment prendre la fermeture des frontières ?

Cela montre que les caciques du parti majoritaire, bien installés, n’ont pas d’intérêts mondialistes, et n’ont pas non plus le courage, si tant est qu’ils aient conscience de ce qui se passe au niveau mondial, d’agir en vrais politiques. La plupart ne voit certainement que l’argent et les intérêts de leur base électorale : soit l’obsession de débloquer l’économie et de ne plus retomber dans le cycle vicieux de l’affolement, de l’état d’urgence et de la fermeture des entreprises.

Cela est bon pour nos libertés individuelles.

Fermer les frontières si tôt tenderait à montrer que l’actuel Premier ministre n’est pas un idéologue : celui-ci aurait tout fait pour attendre qu’il soit trop tard, que le variant soit bien installé dans le territoire, puis fermer la frontière, pour affoler tout le monde et en plus remettre en place tout l’état d’urgence. Une fermeture aussi en amont semble indiquer au contraire que le premier ministre cherche à éviter absolument de rentrer dans ce nouveau cercle vicieux.

Bon, à cause de cela, notre retour en France est encore reporté sine die, mais du moins nous sommes libres et nous évitons la belle-famille — à tout malheur son petit bonheur, n’est-ce pas ?

Il semblerait que les trajectoires des différents pays évoluent différemment, entre des pays très idéologues et violents, comme la république en France, le Canada ou la Corée du Sud, et d’autres qui décident de laisser couler.

On pourrait aussi penser que les pires mondialistes des arrières-loges ont peut-être décidé d’arrêter le « coup » du corona en attendant autre chose ; mais que la machine médiatique et la folie superstitieuse a pris de telles proportions qu’il est bien difficile d’arrêter la vapeur — la sortie de Fauci, le Monsieur Dictature sanitaire américain, a lui-même annoncé la couleur : le nouveau variant ne serait pas si grave, c’est tout un programme…

Nous verrons bien assez tôt, de toute façon…

Paul de Beaulias

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France !

3 réflexions sur “Des nouvelles du Japon, par Paul de Beaulias

  • “nous évitons la belle-famille” J’espère qu’elle ne lit pas ces lignes ! 😀

    Répondre
  • Pierre de Meuse

    Merci pour ce reportage fort intéressant. Il semble bien à le lire que les Nippons sont à la fois plus critiques, moins crédules et plus tolérants que nous.

    Répondre
  • Benoît Legendre

    Ou dit autrement, les japonais ne sont nippons, ni mauvais ! Oui, je sais, elle était facile… Merci aux Inconnus !
    Plus sérieusement, et pour aller dans le sens de Pierre de Meuse, les Japonais ont simplement plus de bon sens que nous…

    Répondre

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.