Politique

Attention, la grande méchante louve arrive !

En annonçant, en prédisant la possibilité d’une victoire FN aux Présidentielles de 2017, Manuel Valls, notre frétillant Premier Ministre veut faire trembler la France. Il prédit non pas un coup de tonnerre comme à Dreux en 1983, mais un tremblement de terre. La bête immonde pointe son nez, c’est à dire le nez de son incapacité à gouverner à l’horizon 2017. Pas 2022, ni même 2019. Non, 2017, «  vous m’avez bien compris ? ». Et ce sera terrible. « Notre pays, mon pays, la France, va se fracasser contre le Front National ». Le Clezio d’ailleurs ne vient-il pas d’annoncer urbi et orbi qu’il déchirerait ses papiers français si une telle horreur devait se produire, comme l’ont fait récemment quelques crétins sanguinaires de djihadistes.

Notre bien-aimé Premier Ministre a peur. Il nous fait donc partager, à longueur de journée et d’antennes, son angoisse dans l’espoir de convaincre les 50% et plus d’abstentionnistes prévisibles de se déplacer pour aller remplir leur devoir électoral. Il juge inutile de passer du temps pour que la France se porte mieux. Son combat, celui de son mentor, c’est le Front. Il veut que les Français votent, non pas pour un programme puisque l’UMPS n’en a pas vraiment un autre que celui qui régit la France depuis 40 ans, mais contre un danger suprême. Pensez donc, une femme à l’Élysée, dans deux ans, qui plus est une blonde ! N’importe qui, même Nicolas, mais pas elle, pas Marine.

A voir le rictus colérique de notre bien-aimé Premier Ministre chaque fois qu’il prononce le nom du Front National, Manuel Valls essaye de nous transmettre sa haine, à moins que ce ne soit son désespoir. On a mal pour lui tant il semble sincère. Mais attention à cet adjectif car comme l’a écrit George Bernard Shaw «  il est dangereux d’être sincère, à moins d’être également stupide »… 

Quand on le voit éructer, il est vrai qu’on le sent sincère… Comme s’il allait pleurer. La veille du 22 et du 29 mars, je vous prédis qu’il va nous implorer de voter, blanc, rose ou bleu, mais surtout pas bleu marine. «  Français, Françaises, l’heure est grave. Imaginez-vous à plus de 30% voter pour ce parti anti-républicain, allons, n’ayons pas peur des mots : pour ce parti fasciste ? Ce serait la pire des catastrophes. Si vous donnez votre voix à ce parti, le monde entier va nous regarder de travers, et pire encore. Vous n’avez pas le droit de faire ainsi le jeu de la démocratie. Non, mais vous n’imaginez tout de même pas voir cette femme à l’Élysée ? Regardez bien son programme, enfin, non pas trop quand même. Inutile d’entrer dans le détail de ses 300 propositions tant elles sont toutes meurtrières pour la France. Nous, au moins, communistes, socialistes ou de la droite républicaine, vous savez ce que nous valons. On vous a permis de vivre depuis le Général de Gaulle, sous le ciel bleu de la Vème République. Ne tentez pas l’aventure. Françaises, Français, regardez bien le ciel s’assombrir. Vous pensiez que les heures les plus sombres de l’Histoire étaient derrière nous ? Eh bien non, je vous le dis, je l’affirme : vous vous trompez.  Si vous persistez à voter pour un candidat de ce parti nauséabond, vous vous suicidez. Vous tuez la France, ce beau et noble pays auquel, j’ai personnellement, donné ma vie pour que la vôtre soit plus belle, plus généreuse, plus fraternelle, plus ouverte… »

Fermez le ban !

Floris de Bonneville

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