Lettres d'un émigréPolitiqueSocial et économieTribunes

A bas la diversité !

La « diversité » est devenu un vocable au sens pas très défini servant de prétexte à toutes les détériorations, les destructions et les campagnes contre-nature. Ceux qui ont le malheur de travailler dans certains grands groupes ont forcément été témoins de ces fameuses « semaine de la diversité » : quand elle reste gentillette, on ne parle que « d’égalité homme-femme » (comprendre : favoritisme des femmes et décrédibilisation de toute valeur virile et paternelle) ou « d’inclusion des diverses nationalités » (comprendre : différences extérieures comme la couleur de peau, mais surtout, surtout, même lessivage mental faisant de tous les employés les clones esclaves du nouvel ordre mondial ; différences physiques pour uniformité mentale). Pour les groupes plus « avancés » (dans la contre-nature), souvent par exemple dans les banques mondialisées et autres instituts financiers, vous aurez droit à un cours sur le pourquoi de l’urgence de devenir un « allié LGBT », ce qui veut dire soutenir la cause idéologique sans soi-même passer pour une pédale, car, semble-t-il, cela décourage encore certains à faire le pas – bizarre n’est-ce pas. Et le pire : la projection d’un navet fait par un réalisateur obscur payé par la finance mondiale dont le sujet est un jeune de 15 ans qui tombe amoureux d’un autre garçon mais en plus transgenre … (si, si, c’est du vécu, les cours sur la théorie du genre ne se font pas qu’à l’école, mais aussi dans les grands groupes). Bon, vous, en tant que catholique, n’avait évidemment pas droit de cité, c’est entendu. Diversité à bon entendeur. Certains sont plus égaux que d’autres. Pire, vous pourriez être viré si vous osiez dire que les actes contre-nature sont condamnés par la Foi, et qu’il y a eu les précédents de Sodome et Gomorrhe, précédents qui devraient pourtant décourager notre époque –  vous imaginez la tête de vos « managers » et autres « responsables de la diversité ». Alors évidemment, vous faites de la résistance passive : vous essayez de ne pas être présent lors de « cette semaine de la diversité », imposée par le siège social à votre pauvre branche lointaine dont les employés se fichent de tout ça mais sont victimes de ce lavage de cerveau.

Bon, mais revenons aux fondamentaux : qu’est-ce que la « diversité » ? Reprenons la définition classique aristotélicienne reprise ainsi par Saint Thomas d’Aquin :

« Une telle erreur provient de l’ignorance qui méconnaît la distinction entre différence et diversité. Comme l’explique nettement le Xe Livre de la Métaphysique, différent se dit par rapport à quelque chose, tout être différent étant différent de quelque chose. Divers traduit par contre un absolu, le fait que cette chose n’est pas la même. La différence est donc à rechercher dans les êtres qui se rencontrent en quelque chose : on doit leur assigner un certain caractère qui les distingue. Telles deux espèces qui se rencontrent sous un même genre et que des différences doivent distinguer. Chez les êtres qui ne se rencontrent en rien, il n’y a pas à chercher de différence ; ils sont divers les uns des autres. Ainsi se distinguent entre elles les différences d’opposition ; elles ne participent pas à un genre comme à une part de leur essence ; aussi bien n’y a-t-il pas à chercher par où elles diffèrent ; elles sont diverses les unes des autres. C’est ainsi que se distinguent Dieu et la matière première : l’un est acte pur, l’autre puissance pure ; il n’y a entre eux aucun point de contact.» (Somme contre les gentils, No.17)

En clair : ce qui est divers ne peut pas être comparé, ce qui est divers possède une substance différence, n’est pas du même genre. Je ne sais pas s’il y a eu une quelconque intention spécifique à l’origine de l’adoption du mot « diversité » pour désigner le magma terrifiant de la déchéance contemporaine, mais il est bien trouvé : car cette diversité vise en effet à faire croire – car cela est faux évidemment dans le réel– que chacun peut devenir une sorte d’être divers (et non différent) et unique dans son être, comme si on pouvait un peu se créer un nouvel être à sa fantaisie, se faire des dieux quoi… C’est symptomatique. Et symptomatiquement voué à l’échec puisque contredisant la réalité. D’où l’idéologie : car nous autres hommes, n’ayant que des différences, ne pouvons prétendre à être divers les uns les autres. Alors, quand on prône la diversité, il faut faire croire artificiellement au changement d’être qui aboutit, très paradoxalement mais tout à fait logiquement à la négation massive et violente de la réalité, et à la négation des différences. D’où les souffrances de ceux qui croient que ce qui n’existe pas existe, qu’ils sont ce qu’ils ne sont pas – un homme sera toujours un homme, point – et les violences faites à tous ceux qui osent rappeler ces réalités pourtant bien communes.

La diversité comme individualisme effréné : ils veulent des gens « qui ne se rencontrent en plus rien ». C’est la guerre totale. Le marxisme hobbesien absolu de la lutte stérile là où les différences octroyées par la nature sont nécessaires et utiles pour notre perfection, et là où le seul combat est celui de la perfection et de la poursuite de notre fin, dans la lutte contre le mal.

Paul de Beaulias

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France

Une réflexion sur “A bas la diversité !

  • PELLIER Dominique

    Là où la société actuelle se déprave, et c’est le mot, c’est qu’elle fait une norme ce qui était autrefois, et encore aujourd’hui une horreur. Il est donc normal aujourd’hui d’être homosexuel (dans les deux genres) et anormal de ne pas l’être. L’homosexualité est, depuis toujours et aux yeux de Dieu, une abomination. Il faut CONDAMNER l’homosexualité mais NON les homosexuels, aimer le pécheur et NON le péché;

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