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Masques sanitaires et masques spirituels, par Paul de Beaulias

Le gouvernement japonais a enfin décidé de lever l’état de « quasi-urgence » dans tout le Japon. Plus aucune mesure sanitaire n’est requise par les autorités, en théorie.

Disons que de toute façon ces états d’urgence ou de quasi-urgence au Japon n’avaient rien d’obligatoire et aucune sanction n’existait si on n’y obéissait pas. Juste un conseil véhément sans valeur légale.

 

Et pourtant, les Japonais et les différents corps intermédiaires font du zèle, beaucoup de zèle ; un peu comme l’église conciliaire, toujours plus sanitairement avancé que les normes gouvernementales.

Regardez l’affreuse image de propagande, qui parle d’elle-même… ou la famille très restreinte en ère post-covidienne…

Que ce soit les sectateurs de la superstition sanitaire ou ceux qui ne se posent pas trop de questions, plus personne ne croit en la dangerosité du « virus » – que ce soit par superstition dans l’efficacité du vaccin ou par un réalisme de bon sens.

 

Et pourtant, tout le monde, avec si peu d’exception, porte le masque, partout… Même les enfants sont massivement masqués, et cela s’aggrave de mois en mois.

 

Les gens ont intégré la mauvaise habitude qui ne disparaîtra pas de sitôt. Cela est devenu une nouvelle norme sociale, un rite de passage, une épreuve de sociabilité.

Tout est bon : j’ai entendu dire que les filles collégiennes par exemple ne voulaient plus enlever le masque…car cela leur permettait de ne pas se maquiller le pourtour de la bouche… Oui, oui, nous sommes au bout de la société du paraître, dans ses conséquences les plus absurdes.

 

Tantôt, alors que je regardais autour de moi, seule extraterrestre libre de visage, je me suis fait la réflexion, dans ce pays presque unanimement païen, que quelque part ce masque reflétait maintenant physiquement un état d’oblitération spirituelle.

 

Comme les âmes qui refusent de voir, et décident de ne pas voir la vérité que le bon Dieu leur présente, en se mettant comme un masque spirituel sur les yeux de l’esprit pour éviter de comprendre et continuer de vivre dans son petit confort moral de la mort dans le pêché, les gens décident sans en être pourtant positivement forcés de se voiler la face pour couper toute relation sociale véritable et se recroqueviller sur son petit ego, son petit confort.

 

Drôle d’allégorie, assez triste.

 

Au passage, tous les étrangers que je croise ici et là au Japon s’alignent très bien sur ces superstitions, sans résistance… Les quelques exceptions, rares, si rares, confirment la règle.

 

Faudra-t-il guerres, pénuries et catastrophes pour tirer les gens de leur folie suicidaire ? Jusqu’où cela ira-t-il ?

 

Le message divin est pourtant plutôt clair me semble-t-il…

 

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France

Paul de Beaulias

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