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Compte-rendu de l’Université Saint-Louis 2020

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Un membre du Cercle d’Action Légitimiste (CAL, section de Vannes) s’est rendu à l’édition 2020 de l’université d’été Saint-Louis. Voici le compte-rendu de la semaine.


Cet été, s’est tenue la trentième édition de l’Université Saint-Louis organisée par l’UCLF (Union des Cercles Légitimistes de France). L’ambiance très familiale et accueillante qui y régnait nous a permis d’entrevoir comme un échantillon de ce qu’était la société d’Ancien régime et, dans le même temps, la société chrétienne traditionnelle, paisible, joyeuse et structurée pour laquelle le légitimiste se bat à chaque instant. S’y fréquentaient, dans une familiarité toute respectueuse, jeunes et anciens, chefs d’entreprise, professeurs, ouvriers, artisans ou paysans, catholiques ou athées (et même quelques musulmans). Tous s’y trouvaient réunis pour l’amour de leur Royaume et au service de sa restauration, adoptant le programme donné par Saint Rémi à Clovis :

« Brûle ce que tu as adoré, adore ce que tu as brûlé. »

Brûler ce que nous avions adoré, c’était l’œuvre des conférences qui rythmaient la journée et qui portaient cette année sur le thème des fascismes. Il s’agissait de comprendre ce qui oppose le légitimisme à ces idéologies se réclamant d’une défense de la tradition mais qui admettent sans vergogne d’améliorer notre héritage par l’intégration d’une partie de la pensée moderne, toute idéaliste et immanente qu’elle soit, alors que nous défendons le réalisme le plus pur et la transcendance la plus radicale. Ainsi, libéralisme, socialisme et nationalisme, comme leurs extensions — capitalisme, communisme et mondialisme —, en ont pris pour leur grade et n’ont pu subsister dans le bûcher qui leur était dressé.

Adorer ce que nous avions brûlé, c’était se rassembler en petits groupes d’étude afin de décortiquer ensemble des articles publiés tout au long de l’année sur le site viveleroy.net et, ainsi, mieux s’approprier la doctrine légitimiste en constatant avec émerveillement à quel point elle est simple, évidente, vraie et juste. Ainsi nous avons redécouvert l’héritage laissé par nos ancêtres, l’antique civilisation de la Vérité et de l’Amour qui avait jadis existé, pas plus tard que deux siècles avant nous.

Si nos ancêtres faisaient preuve de patience, d’humilité, d’abnégation lorsqu’ils participaient à ériger une cathédrale qu’ils ne verraient pas terminée, il en est de même pour les bâtisseurs de la cathédrale doctrinale qui servira un jour à restaurer le Royaume de France dans sa plénitude.

À l’occasion de ces trente années d’Université, le roi Louis XX, par la voix d’un de ses secrétaires, a remercié tous les participants, d’abord les organisateurs et les encadrants qui depuis si longtemps s’attachent fidèlement au service de la restauration sans aucun gage personnel, mais aussi et surtout les jeunes présents qui seront la relève et l’avenir du Royaume. Non seulement ces encouragements consacraient des dizaines d’années de travail et galvanisaient les forces mais ils nous appelaient aussi à nous tourner plus résolument encore vers l’avenir et à ancrer notre action dans la durée, la patience et la fidélité. Pour cela, l’Université Saint-Louis se tiendra encore les années prochaines et continuera de former la société de demain à l’avènement du règne social de Notre Seigneur Jésus Christ.

Pour Dieu et le Roi !

Swann Cimbé-Brianceau
Section d’Action Légitimiste de Vannes


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