Chretienté/christianophobie

Une situation catastrophique pour faire réagir le Parlement Européen

Enfin, ils l’ont fait, je veux dire que c’est à une très large majorité que le parlement européen a adopté fin novembre une résolution initiée par Rachida Dati et Michèle Alliot-Marie au soutien d’Asia Bibi.

Il aura fallu ce cas extrême d’une catholique innocente pour raviver le sort de tous ces chrétiens torturés, tués au nom de leur Foi.

Cette résolution dénonce enfin les lois sur le blasphème au Pakistan, et Asia Bibi est devenue, malgré elle, un symbole de plus de 150 millions de chrétiens qui seraient actuellement persécutés dans le monde. Désormais, la responsabilité des politiques au parlement européen, et plus globalement dans les institutions européennes, est de défendre la liberté religieuse quelle que soit la religion.

“J’ai insisté sur ce point ce matin lors d’un débat dans l’hémicycle de Strasbourg, je regrette vivement l’attitude de la commission européenne, qui me semble pas mesurer l’urgence que nous avons à nous engager pour Asia Bibi et tous les chrétiens qui meurent hélas parfois dans le silence honteux et complice de beaucoup comme l’a si justement dit le Pape François. Face à la barbarie subie par Asia Bibi, et par de nombreux chrétiens au Pakistan et ailleurs dans le monde, je resterai fermement mobilisée pour les défendre” confie Rachida Dati.

Car pour cette eurodéputée UMP  “la foi c’est un engagement”, imprégnée par les racines chrétiennes de la France, très sensible à la liturgie, aux homélies et aux chants religieux : “les carmélites ont contribué à ma réussite scolaire, et cette réussite a été accompagnée par des récits bibliques” ajoute-t-elle.

Ses 18 années chez les carmélites l’ont profondément marquée, elle est également choquée que personne ne condamne les actions inqualifiables des femen et les profanations d’églises. Un fait d’autant plus inacceptable, que les profanations de lieux de culte d’autres religions sont, elles, immédiatement condamnées.

Et puis Rachida Dati dit vraiment ce qu’elle a sur le cœur, ce que beaucoup n’osent même pas susurrer : “ce pays ne doit pas s’excuser d’être catholique. Il ne faut pas que le fait que les catholiques soient majoritaires soit un prétexte pour ne pas s’indigner“. 

Se battre pour la liberté et la tolérance religieuses, désormais un devoir de plus pour ce parlement européen si contesté.

                                                        Eric Muth

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