Chretienté/christianophobie

Prions pour les martyrs oubliés des pontons de Rochefort

Des horreurs inimaginables commises et connues au cours de la Révolution française, on imagine parfois avoir une idée assez nette pour voir beaucoup lu. Et  tout à coup, au cours d’une homélie (merci Frère Jean-Marie de la Famille Missionnaire de Notre-Dame), une vérité se fait jour, une vérité qui parait tellement barbare, une vérité qui a longtemps été cachée, une vérité dont personne ne parle volontiers, une vérité que certains s’efforceront de supprimer des livres de l’histoire de France, une vérité si cruelle qu’il me faut vous la livrer pour que ces martyrs des pontons de Rochefort ne soient jamais oubliés et que des prières montent au ciel pour les réconforter et leur faire savoir qu’ils resteront toujours dans nos cœurs. Eux, dont les seuls crimes avaient été d’être prêtres ou religieux et de ne pas avoir prêté le Serment de désobéissance au Pape.

Ces abominations ont eu lieu particulièrement de 1794 à 1795. En parler dans cette chronique mettra l’accent sur un pan de l’histoire de la république dont peu se souviennent et que beaucoup tentent de faire oublier. C’est donc ça la naissance de la République ?

La révolution française a fait des milliers de morts, décapitant notamment les nobles, les religieux, religieuses, prêtres, mais également des innocents de toutes catégories, hommes, femmes, enfants, vieillards, femmes enceintes, dans des conditions qui dépassent la fiction. Il fallait avoir un esprit plus que barbare pour réaliser certaines actions, dont celles qui ont concerné les futurs martyrs des pontons de Rochefort. Les noyades, les décapitations et autres semblent presque douces eu égard au châtiment réservé par les révolutionnaires à 829 prêtres à Rochefort. 547 périrent d’avril 1794 aux premières semaines de 1795. Imaginons un instant, rien qu’un instant, la vie de ces prêtres (si tant est que l’on puisse appeler vie ce qui ne l’était pas).

Avant d’arriver à Rochefort,  800 kms à parcourir. Un arrêté du Comité de salut public (25 janvier 1794) organise le départ des prêtres réfractaires vers les ports de l’Atlantique, où ils doivent être regroupés avant leur déportation. Janvier à cette époque, c’était l’hiver, pas celui que nous connaissons avec le réchauffement climatique, mais bien celui qui gèle les membres, occasionnant des souffrances sans nom. Les malheureux prisonniers vont parcourir ces 800 kms durant cette période mortelle jusqu’au printemps 1794. On imagine difficilement le long calvaire qui fut le leur, subissant injures et coups, en ayant évidemment été dépouillés de tout. « Liberté, égalité, fraternité », quelles magnifiques illustrations de ce nouveau monde républicain où la barbarie règne en maitre. À noter que ces prêtres et religieux furent moins bien traités que les esclaves destinés à partir en Guyane car ces prêtres n’avaient aucune valeur marchande.

Mais poursuivons. À leur arrivée à Rochefort, ils seront incarcérés dans différents lieux (prison Saint-Maurice, couvent des Capucins…) ou sur des navires (le Borée, le Bonhomme Richard, la Nourrice), puis finalement entassés dans deux anciens navires négriers, les « Deux-Associés » et le « Washington », réquisitionnés après l’abolition de l’esclavage par la Convention le 4 février 1794. Destinés à partir pour la Guyane ou les côtes d’Afrique, les bâtiments ne quittèrent cependant pas l’estuaire de la Charente étant donné que la flotte anglaise ne leur a pas permis de traverser l’Atlantique. Certains révolutionnaires tentèrent donc l’extermination du clergé prisonnier par les privations, la faim, la maladie, le scorbut… En état de naviguer, ils n’étaient donc pas de véritables pontons (navires retirés du service, déclassés et démâtés pour servir de magasin ou de prison) mais ils en remplirent les fonctions.

Les « Deux-Associés » et le « Washington » qui passèrent dans l’histoire sous le nom  de  « Pontons de Rochefort » étaient deux trois-mâts de cinq à six cents tonneaux, de 30 mètres de long et dix de large, à fond plat, construits pour le transport de marchandises, avec une cale, puis un entrepont relié au pont par une écoutille. Ce genre de navire servait à la traite des noirs, activité dominante du port de La Rochelle pendant la 2ème moitié du XVIIIe siècle.

À propos des commandants de ces navires, quelques lignes suffisent pour les dépeindre. Le Commandant du navire “Les Deux Associés“, le capitaine LALY, un homme  de 28 ans, de forte corpulence, brutal et cruel s’avérera être le type du geôlier implacable. Il aurait déclaré : “Ces prêtres étaient rayés du livre de la République. On m’avait dit de les faire mourir sans bruit, dans le silence de l’océan. Je le faisais, moi ! Je les haïssais ! ” Mais aussi, en s’adressant à un prêtre qui remuait les lèvres sans doute pour une prière discrète, il s’écria : ” Que fais-tu là scélérat, tu pries ton Dieu ; vois comme il te délivre ; prie donc ton génie, à la bonne heure, mais si j’attrape quelqu’un à faire le moindre signe de religion, je le fais fusiller sur le champ.  Son second, l’enseigne VILLECOLET est reconnu pour sa férocité devenue légendaire.

Mais son alter ego Jean-Baptiste CARRIER est pire. En effet, si certains ont inventé les goulags, les chambres à gaz, d’autres ont inventé la « déportation définitive verticale » autrement dit la noyade de masse. Cet inventeur, ce  bourreau a pour nom Jean-Baptiste CARRIER ! Il a expérimenté cette nouvelle méthode d’extermination rapide et sans frais à la mi-novembre 1793 avec 84 prêtres réfractaires qui étaient emprisonnés à Paris et qui ont été engloutis, attachés deux à deux. Il s’agit d’aller plus vite que la guillotine qui ne parvient plus à couper les têtes et de se débarrasser des corps. La Loire, nommée pour la circonstance « le fleuve républicain », deviendra la sépulture des innocents.

Comment s’organisait la « vie » sur ces navires ? Montés sur le bâtiment après avoir été fouillés, on dépouillait les malheureux de tout ce qu’ils avaient encore, ne leur laissant que quelques pièces de vêtements : une chemise, une culotte, un mouchoir. A bord des « Deux-Associés », les déportés connurent un supplice plus affreux que ceux du Washington. Le pourcentage des décès atteindra 80%, au lieu de 52% sur l’autre navire. Les déportés passaient la nuit dans la moitié de l’entrepont qui faisait 12 mètres sur 11, avec une hauteur maxima de 1m80. Et ils étaient là jusqu’à 471, pour chacun, un volume d’un demi-mètre cube environ, serrés les uns contre les autres, en une masse de chair haletante, engluée de sueur, sans ventilation, dans l’obscurité. Le matin, on désinfectait ce cachot en jetant deux boulets chauffés au rouge, dans un tonneau de goudron, alors que les prisonniers, restés là au moins une heure, étouffaient, toussaient, se déchiraient les poumons.

Au matin, sortant de l’entrepont, ils passaient sans transition d’une atmosphère brûlante à une brise souvent très fraîche, pendant une douzaine d’heures, sous le soleil, le vent, la pluie, avec les balancements du navire. Tous les jours, selon Claude ROLLET, prêtre réfractaire, « une dizaine d’entre nous devaient porter sur le pont et jeter à la mer les immondices de la nuit, contenues dans six grands baquets très pesants. Il fallait monter une échelle de douze degrés. La moindre oscillation couvrant d’ordures celui qui montait en dessous ». Question nourriture, jugez plutôt par vous-même du menu : pain de seigle véreux, soupe de gourgane mal cuite, parfois un peu de morue durcie dans du vinaigre, des déchets de viande. Ils mangeaient debout, dix par dix autour d’une gamelle et buvaient une eau infecte. Comble de l’hygiène et de l’absence totale de respect d’une personne : les récipients destinés aux déjections servaient à mettre la nourriture. Étant contraints de se laver à l’eau de mer, les hommes gardaient le sel sur eux, ce qui irritait leur peau déjà attaquée par les poux. Quand ils étaient tous de retour dans l’entrepont, l’équipage urinait sur eux par les écoutilles.

Les persécutions des prêtres durèrent avec quelques accalmies jusqu’au Coup d’État du 18 brumaire de l’an VIII (9 novembre 1799) qui donnera le pouvoir à Bonaparte. Le Saint-Siège conclut un Concordat avec la France (ratifié le 5 avril 1802). Cet accord, signé par le Pape Pie VII et le 1er consul Bonaparte, permettait la réorganisation du catholicisme dans le pays.

L’hécatombe que nous venons de rappeler, resta pourtant longtemps ignorée, et même volontairement tenue cachée. La cause des prêtres et des religieux massacrés émut l’Eglise qui reconnut soixante-quatre prêtres ou religieux pour les béatifier solennellement le 1er octobre 1995. Cette béatification est connue sous le nom du bienheureux Jean-Baptiste SOUSY et ses compagnons, supprimés lentement dans la souffrance et n’ayant commis d’autre crime que celui de respecter leur engagement envers Dieu, l’Eglise et ses fidèles. Pour information, et pour qui ne fréquente pas le diocèse de la Rochelle, il existe depuis 1910 à chaque deuxième quinzaine d’août, un pèlerinage en souvenir des prêtres déportés, morts pour leur foi. Il est reconnu à Jean-Baptiste de SOUSY, vicaire général de La Rochelle sous la révolution, d’avoir œuvré dans l’épreuve de la déportation auprès de plus de huit cents prêtres pour que ceux-ci aillent jusqu’au bout de leur supplice.

Mais une question majeure s’impose : à qui profite le sang de ces martyrs d’hier, d’aujourd’hui et de demain ? Très simplement, leur sang s’unit à celui du Christ et permet d’obtenir le salut des âmes. Soyons donc fiers de nos martyrs auprès de qui nous pouvons nous associer dans les prières. Que cette nouvelle semaine vous apporte à nouveau la paix, l’amour du prochain et la sérénité… 

Solange Strimon

NB : il existe des ouvrages de qualité sur cet épisode méconnu, dont il ne faut pas se priver. La République est née dans le sang d’innocents : ne jamais l’oublier !

Chaque galet de plus sur la croix correspond à une prière à la mémoire des prêtres martyrs

Litanies des Bienheureux Martyrs des Pontons de Rochefort

Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, écoutez-nous.

Christ, exaucez-nous.

Père Céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils Rédempteur, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit Saint, Source de Vie, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Marie, priez pour nous.

Sainte Mère de Dieu, priez pour nous.

Reine des Saints, priez pour nous.

Reine des Martyrs, priez pour nous.

Reine du Ciel, priez pour nous.

Reine de France, priez pour nous.

Bienheureux Jean-Baptiste Souzy, Prêtre et Vicaire Général du diocèse de La Rochelle, priez pour nous.

Bienheureux Antoine Bannassat, Prêtre de Saint-Fiel,

Bienheureux Jean-Baptiste de Bruxelles, chanoine de Saint-Léonard,

Bienheureux Florent Dumontet de Cardaillac, aumônier de la comtesse de Provence,

Bienheureux Jean-Baptiste Duverneuil, Carme de la maison d’Angoulême,

Bienheureux Pierre Gabilhaud, Prêtre de Saint-Christophe,

Bienheureux Louis-Wulphy Huppy, Prêtre du diocèse de Limoges,

Pierre Jarrige de La Morelie de Puyredon, chanoine de Saint-Yrieix,

Bienheureux Barthélemy Jarrige de La Morelie de Biars, bénédictin de l’abbaye de Lezat,

Bienheureux Jean-François Jarrige de la Morelie du Breuil, chanoine de Saint-Yrieix,

Bienheureux Joseph Juge de Saint-Martin, sulpicien, directeur de séminaire,

Bienheureux Marcel-Gaucher Labiche de Reignefort, missionnaire à Limoges,

Bienheureux Pierre-Yrieix Labrouhe de Laborderie, chanoine de Saint-Yrieix,

Bienheureux Claude-Barnabé Laurent de Mascloux, chanoine du Dorat ,

Bienheureux Jacques Lombardie, curé de Saint-Hilaire-de-Foissac,

Bienheureux Joseph Marchandon, curé de Marsac,

Bienheureux François d’Oudinot de La Boissière, chanoine du diocèse de Limoges,

Bienheureux Raymond Petiniaud de Jourgnac, vicaire général de l’évêque de Limoges,

Bienheureux Jacques Retouret, carme de la maison de Limoges,

Bienheureux Frère Paul-Jean Charles (frère Paul), moine cistercien de l’abbaye de Sept-Fons,

Bienheureux Frère Elie (Augustin-Joseph) Desgardin, moine cistercien de l’abbaye de Sept-Fons,

Bienheureux Frère Roger (Pierre-Sulpice-Christophe) Favergne, frère des Ecoles chrétiennes,

Bienheureux Joseph imbert, jésuite,

Bienheureux Claude-Joseph Jouffret de Bonnefont, sulpicien, supérieur du petit séminaire d’Autun,

Bienheureux Claude Laplace, prêtre à Moulins,

Bienheureux Noël-Hilaire Le Conte, chanoine de la cathédrale de Bourges,

Bienheureux Pierre-Joseph Le Groing de La Romagère, chanoine à la cathédrale de Bourges,

Bienheureux Jean-Baptiste-Xavier Loir, Frère Mineur Capucin au Petit-Forez,

Bienheureux Frère Léon (Jean) Mopinot, frère des Ecoles chrétiennes à Moulins,

Bienheureux Philippe Papon, Prêtre de Contigny,

Bienheureux Frère Nicolas Sauvouret, Cordelier à Moulins,

Bienheureux Jean-Baptiste Vernoy de Montjournal, chanoine à Moulins,

Bienheureux Frère Louis-Armand-Joseph Adam, Cordelier à Rouen,

Bienheureux Frère Charles-Antoine-Nicolas Ancel, eudiste à Lisieux,

Bienheureux Frère Claude Beguignot, chartreux à Saint-Pierre-de-Quevilly,

Bienheureux Frère Protais (Jean) Bourdon, Frère Mineur Capucin à Sotteville,

Bienheureux Frère Louis-François Lebrun, moine bénédictin de la congrégation de Saint-Maur,

Bienheureux Michel-Bernard Marchand, Prêtre du diocèse de Rouen,

Bienheureux Pierre-Michel Noël, prêtre du diocèse de Rouen,

Bienheureux Frère Gervais-Protais Brunel, moine cistercien de Mortagne,

Bienheureux Frère Sébastien (François) François, Frère Mineur Capucin,

Bienheureux Frère Hubert de Saint Claude (Jacques) Gagnot, carme de la maison de Nancy.

Bienheureux Frère Uldaric (Jean-Baptiste) Guillaume, frère des Ecoles chrétiennes à Nancy,

Bienheureux Frère Thomas (Jean-Georges) Rehm, dominicain au couvent de Schlestadt,

Bienheureux Frère Claude Richard, bénédictin à Moyen-Moutier,

Bienheureux Jean Hunot, chanoine à Brienon-l’Archevêque,

Bienheureux Sébastien-Loup Hunot, chanoine à Brienon-l’Archevêque,

Bienheureux François Hunot, chanoine de Brienon-l’Archevêque,

Bienheureux Georges-Edme René, chanoine à Vézelay,

Bienheureux Frère Lazare Tiersot, chartreux à Beaune,

Bienheureux Scipion-Jérôme Brigeat Lambert, doyen du chapitre d’Avranches,

Bienheureux Jean-Nicolas Cordier, jésuite,

Bienheureux Charles-Arnould Hanus, Prêtre et doyen du chapitre de Ligny,

Bienheureux Nicolas Tabouillot, curé de Méligny-le-Grand,

Bienheureux Antoine, dit Constant, Auriel, vicaire à Calviat et Sainte Mondane,

Bienheureux Elie Leymarie de Laroche, prieur de Coutras,

Bienheureux François Mayaudon, Chanoine à Saint-Brieuc puis à Soissons,

Bienheureux Claude Dumonet, professeur au collège de Mâcon,

Bienheureux Jean-Baptiste Laborie du Vivier, chanoine de la cathédrale de Mâcon,

Bienheureux Gabriel Pergaud, génovéfain de l’abbaye de Beaulieu,

Bienheureux Frère Michel-Louis Brulard, carme de la maison de Charenton,

Bienheureux Charles-René Collas du Bignon, sulpicien, supérieur du petit séminaire de Bourges,

Bienheureux Jacques-Morelle Dupas, vicaire à Ruffec,

Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel, chanoine à Remiremont,

Que par vous, nous conservions le Don de la Foi, nous vous en supplions, exaucez-nous.

Pour que nous fuyions les mauvaises compagnies, nous vous en supplions, exaucez-nous.

Pour que nous ayons horreur du blasphème,

Pour que nous sortions de la mort du péché,

Pour que, à votre exemple, nous pardonnions à nos ennemis,

Pour que nous sachions recevoir dignement les Sacrements,

Pour que les pécheurs se convertissent,

Pour que le zèle de l’honneur de Dieu nous embrase,

Pour que nous marchions fidèlement dans la Charité du Christ,

Pour que le Saint Sacrement de l’autel soit toujours la source de notre vie,

Afin que nous y puisions sans cesse lumière et force pour lutter contre le mal,

Pour que Dieu protège son Eglise contre les blasphème,

Pour que Dieu fortifie son Eglise contre les attaques et les violences de ses ennemis,

Pour que Dieu envoie à son peuple de saints Prêtres,

Pour que la France, fille aînée de l’Eglise reste fidèle à son baptême,

Afin que nous imitions votre amour envers Dieu et envers le prochain,

Afin que nous soyons justes, simples et chastes dans toutes nos actions,

Afin que nous conformions toujours notre volonté à celle de Dieu,

Afin que nous aimions Dieu dans les épreuves comme dans la prospérité,

Afin que la prospérité ne nous rende pas orgueilleux et ne nous fasse jamais oublier la Sainte Loi de Dieu,

Afin que nulle peine ou souffrance ne soit capable de nous faire perdre l’amour de Dieu,

Afin que nous obtenions le pardon de nos péchés et la délivrance de nos maux,

Afin que nous puissions toujours goûter les consolations et le secours du Seigneur,

Afin que, après une vie chrétienne, nous puissions mourir de la mort des justes,

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.

Bienheureux ceux qui seront persécutés pour la justice,

Car le Royaume des cieux est à eux.

Prions

O Dieu, qui avez donné aux Bienheureux Prêtres Martyrs des Pontons de Rochefort, dans l’extrême détresse de la déportation, la grâce de la fidélité et du pardon, nous Vous en supplions, accordez-nous, par leur intercession et à leur exemple, la grâce de demeurer toujours attachés à Votre Eglise et d’être ardents à nous réconcilier avec nos frères. Nous Vous le demandons, par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

Amen.

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