Vie des royalistes

Messe de Requiem en mémoire du Comte Henri de la Rochejacquelein

« Si j’avance, suivez-moi ! Si je recule, tuez-moi ! Et si je meurs, vengez-moi ! Alors, cette messe de requiem sera un vibrant hommage pour cet homme hors du commun, ce héros qui incarne la foi, la fougue et l’espérance de tout un peuple. Son souvenir demeure en ces temps incertains, gangrenés par la déchristianisation et la création d’un homme artificiel incapable de vivre un idéal. Un refus du réel qui enlève à l’être son humanité.

Cette messe de requiem en mémoire du Comte Henri de la Rochejacquelein, généralissime de l’Armée catholique et royale de Vendée, est une première à Paris. Messe en forme extraordinaire célébrée à 11 heures par l’abbé Eric Iborra, et animée par le chœur liturgique de la Schola Sainte-Cécile, en l’église Saint-Eugène-Sainte-Cécile. Le Comte de la Rochejacquelein avait le sens de l’honneur, du courage et de la fidélité. L’exemple de ses vertus est une inspiration pour les temps présents : « L’époque de l’Armée catholique et royale de Vendée, plus de 200 ans après les faits, est d’une brûlante actualité. Longtemps occultés par l’Histoire, ses héros reviennent depuis quelques années en lumière. Le Comte de la Rochejacquelein était l’un d’eux » (Guillaume Durand). 

Historique : Né le 30 mai 1772 à la Durbellière, commune de Saint-Aubin-de-Baubigné (Deux-Sèvres), Henri de la Rochejacquelein servit comme officier de la garde de Louis XVI en 1791. Après la prise des Tuileries, il rentra en Poitou chez son parent, le marquis de Lescure. En avril 1793, il accepta le commandement des insurgés du Châtillonnais (région de Mauleon), venus le chercher, et devint dès lors l’un des plus prestigieux chefs de la Vendée. Les paysans se dévouèrent corps et âmes pour ce jeune homme timide, mais doué de bon sens et intrépide au combat. La défaite de Cholet le plaça à la tête de la Grande Armée Catholique et Royale. Malgré son jeune âge, il se signala comme un chef remarquable tout au long de la tragique virée de Galerme. Revenu en Vendée en décembre 1793, il poursuivit la lutte et périt au cours d’une embuscade le 28 janvier 1794.

 

Eglise Saint-Eugène-Sainte-Cécile, 4 rue du conservatoire – 75009 Paris. Métro Bonne Nouvelle (lignes 8 et 9)

Samedi 28 janvier à 11 h.  Contact : www.asso-oriflammes.fr     asso-oriflammes@yahoo.fr

Eric Muth

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