Idées

La théorie du genre, qu’est-ce ?

Depuis 2011, la théorie du « gender » a fait son apparition dans les manuels scolaires en vue d’être enseignée aux élèves du lycée des filières générales. De quoi s’agit-il ? D’une pseudo théorie qui énonce qu’un petit enfant n’a pas de sexe prédéterminé et que c’est lui qui choisit s’il veut être un garçon ou une fille.

« Le principe de cette théorie s’appuie sur la distinction radicale chez la personne humaine entre son sexe biologique et son identité sexuelle. Si le sexe biologique est déterminé dès la naissance, l’identité sexuelle est “la perception subjective que l’on a de son propre sexe et de son orientation sexuelle” (selon le manuel Hachette) et est le fruit d’un climat culturel et d’un conditionnement social. L’être humain doit donc demeurer libre de construire sa propre identité sexuelle. Indépendante de l’identité sexuelle de la personne, l’orientation sexuelle[1] devrait quant à elle être un choix totalement libre selon ses désirs ». (www.catholique.org)

un rejet de quatre mille ans de civilisation

Hormis le fait qu’une telle « théorie » s’oppose totalement à la loi naturelle, il est clair que nous entrons dans une logique de rejet de plus de quatre mille ans de civilisation, ce qui ne peut qu’aboutir à une déstabilisation complète des rapports sociaux. Ainsi des psychanalystes, tels Tony Anatrella et Jean-Pierre Winter, alertent sur les risques que la théorie du gender fait courir à la préservation du lien social et à la structuration psychique de la personne. L’altérité sexuelle, dans sa vision réaliste, situe l’homme et la femme « dans une égalité en dignité et dans une relation fondée sur la complémentarité » qui permet leur coopération, nécessaire à la constitution du lien social. Les idées véhiculées par la théorie du genre enferment dans le modèle du « nous sommes tous pareils », ce qui conduit chacun à « rester dans une économie narcissique autosuffisante ». En niant la différence, ce discours empêche l’ouverture de l’individu à l’altérité et « sépare, divise et invite chaque sexe à rester chez soi », constatent-ils.

Comment se fait-il qu’une telle « théorie » a un si grand écho à travers le monde ? Ce n’est pas un hasard. Ce n’est qu’une des applications de l’idéologie mondialiste, dont l’objectif est d’établir un gouvernement mondial. Il faut pour cela détruire toutes les structures qui permettent l’autonomie des groupes humains, la famille et l’Etat. L’attaque se fait principalement sur trois plans : 1) sur le plan économique en chargeant l’OMC, son fer de lance, d’abolir toutes les barrières douanières ; 2) sur le plan de l’identité des nations en favorisant les Etats multiethniques, pluriculturels et pluriconfessionnels ; 3) sur le plan de la famille, cellule de base de la société, en faisant tout pour la dissoudre.

Continuons le combat !

Actuellement la France est à l’avant-garde de la bataille pour la défense de la famille, puisque les manifestations organisées sous l’égide de la « Manif pour tous » ont rassemblé jusqu’à deux millions de personnes. Saluons aussi le mouvement des « veilleurs », qui fait tellement peur au gouvernement qu’il a rappelé une compagnie de CRS du Mans pour leur faire barrage.

Nous devons donc lutter pour que soit supprimée de tous les manuels scolaires toute référence à cette théorie absurde et que soit inscrite dans la constitution la définition du mariage (un homme et une femme).

Georges Tartaret



[1] c’est-à-dire le fait d’être hétéro- ou homosexuel

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