Societé

La légalisation d’un fait par son existence

Cette technique est très utilisée par les politiciens pour imposer leurs lois absurdes. Elle consiste à légaliser une situation, une action illégale sous prétexte de « l’encadrer ». Selon les défenseurs de la loi concernée, il est inutile de combattre cette infraction, il faut essayer de la contrôler.

Ce procédé n’est pas tout nouveau. Déjà, lors des débats sur la légalisation de l’avortement, l’un des arguments des défenseurs était celui-ci : mettre fin aux avortements clandestins en les autorisant.

Dans la même veine, on trouve les revendications de nombreux collectifs de « sans-papiers ». D’après eux, il faudrait régulariser tous ceux qui sont présents illégalement en France.

Les écologistes usent aussi de cette manœuvre afin d’autoriser la consommation de cannabis. C’est ce même argumentaire utilisé pour justifier les implantations de salles de shoot : il s’agit d’encadrer les toxicomanes durant leur consommation.

Cette manœuvre sert aussi à défendre le « mariage » homosexuel, et plus précisément l’adoption d’enfants par des duos homosexuels. Les « militants de l’égalité » prétendent que les enfants déjà élevés par des « parents » de même sexe souffrent d’une absence de reconnaissance juridique, ce qui est un pur mensonge : tous les enfants ont les mêmes droits. Il faudrait donc légaliser cette situation.

Cette technique est très pernicieuse. Elle conduit à légaliser une situation au lieu d’y remédier. C’est aussi une solution de facilité : il est plus facile de faire voter une loi, malgré l’opposition de la population qui n’a rien à dire, que de choquer certains lobbies. Enfin, cette idéologie cautionne implicitement tout crime, qui peut être légalisé : comme le meurtre existe de fait, pourquoi ne pas l’autoriser ?

François Étendard

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