Histoire

[Considérations sur la France-2] Chapitre II « Conjectures sur les voies de la Providence dans la révolution française »

[Au fil des classiques Série Joseph de Maistre – 4]

Paul de Beaulias– Au fil des classiques

Série Joseph de Maistre

Maistre, Joseph de (1753-1821). Œuvres complètes de J. de Maistre (Nouvelle édition contenant  les œuvres posthumes et toute sa correspondance inédite). 1884-1886

Articles précédents: 

1-Joseph de Maistre, une figure traditionnelle prise dans les tourments de l’époque

2- Joseph de Maistre vu par son fils 

3- Introduction et chapitre I « Des révolutions » [Considérations sur la France-1]

 

  • Chapitre II « Conjectures sur les voies de la Providence dans la révolution française »

Joseph de Maistre cherche ici à découvrir comment la Providence parvient à resplendir même au sein de la Révolution : l’état d’esprit est fondamentalement traditionnel en ce qu’il nous fait un devoir à tous de regarder tout évènement, même les plus difficiles, comme une épreuve, surmontable puisque donnée par notre Père, et qu’il nous faut surmonter. Avec de plus cette espérance magnifique qui remarque qu’au milieu des débris et des horreurs, de saintes œuvres sont faites, brillantes de mille feux, et irradiant d’autant plus que l’obscurité est épaisse aux alentours.

Joseph de Maistre commence par rappeler une réalité que nos contemporains oublient souvent, mais qui était évidente à l’époque : le rôle particulier de la France dans la Chrétienté.

 « Chaque nation, comme chaque individu, a reçu une mission qu’elle doit remplir. La France exerce sur l’Europe une véritable magistrature, qu’il serait inutile de contester, dont elle a abusé de la manière la plus coupable. Elle était surtout à la tête du système religieux, et ce n’est pas sans raison que son roi s’appelait très-chrétien; Bossuet n’a rien dit de trop sur ce point. »[1]

 Oui, la France a une mission surpassant toutes les autres nations – mot dont nous nous réservons pour plus tard l’interprétation -, et la révolution fut d’autant plus terrible que la France n’a pas été digne de la mission dont elle était investie. Inversement, ce fait nous encourage à assumer cette mission, et nous sacrifier de tout notre être pour y contribuer ; mais pour l’assumer il faut d’abord en prendre conscience : Français, sachez que les évènements en France ne laisseront pas le monde indifférent ! La France fut le fer de lance de la chrétienté universelle pour le meilleur, et l’épandeur de la maladie révolutionnaire pour le pire. Il ne nous reste qu’à restaurer pour permettre au reste du monde de restaurer aussi en suivant notre exemple, et il nous est en tout cas nécessaire de cesser de donner le mauvais exemple :

« J’ai parlé, en commençant, de cette magistrature que la France exerce sur le reste de l’Europe. La Providence, qui proportionne toujours les moyens à la fin, et qui donne aux nations, comme aux individus, les organes nécessaires à l’accomplissement de leur destination a précisément donné à la nation française deux instruments, et pour ainsi dire, deux bras, avec lesquels elle remue le monde, sa langue et l’esprit de prosélytisme qui forme l’essence de son caractère ; en sorte qu’elle a constamment le besoin et le pouvoir d’influencer les hommes »[2]

N’oublions jamais la force de notre langue et notre esprit de prosélytisme qui doit user pour le meilleur, le Christ, et non point pour le mal ! Sans jamais tomber dans une sorte d’orgueil et de morgue bien trop révolutionnaires, et en sachant que le français et la France seuls n’ont pas tout : il faut savoir prendre le bien là où il est et aussi à l’extérieur, ce que savait bien Joseph de Maistre, et dont la connaissance du monde et des langues lui permet d’affirmer cette force française.

Joseph de Maistre désamorce ensuite l’idée selon laquelle Dieu aurait abandonné la France. Au contraire. Les maux ne sont dus qu’aux hommes, et il n’y a rien d’injuste malgré l’impression que les méchants gagnent. En réalité ils ne gagnent point :

« Ils disaient comme tant d’autres : Il est impossible qu’une grande révolution s’opère sans amener des malheurs. Mais lorsqu’un philosophe se console de ces malheurs en vue des résultats ; lorsqu’il dit dans son cœur : Passe pour cent mille meurtres, pourvu que nous soyons libres; si la Providence répond : J’accepte ton approbation, mais tu feras nombre, où est l’injustice? Jugerions-nous autrement dans nos tribunaux ? »[3]

Cette question est immensément importante dans notre monde contemporain qui affecte souvent la mécréance, ou pire, la désespérance, sous prétexte que les méchants gagneraient et ont le haut du pavé, les honneurs, la richesse, les gloires. Hommes de peu de Foi ! Croyez-vous que ces faux biens que vous jugez arbitrairement avoir une quelconque valeur représentent quoi que ce soit pour le Père ? Les âmes méchantes qui ne convertissent pas ni ne demandent le pardon seront jugés, et elles devront expier, c’est la réalité du jugement dernier. Vous me direz alors que c’est bien beau, mais en attendant dans ce monde ils ne sont jamais punis, et ils font tout ce qu’ils veulent ! Certes, mais ils expient déjà : ces méchants ne sont-ils pas les plus malheureux du monde derrières leurs gloires et leurs puissances mal utilisées ? Leurs vices et leurs violences envers les justes ne sont-ils pas justement la preuve de leur malheur, dont souvent ils n’ont pas même conscience ? Comment peut-on avoir une seconde envie de ces honneurs vides, des amitiés fausses, de ces gloires vaines, de ce vide sidéral du cœur ? Sans même jamais être punis matériellement sur cette terre, ils sont amplement punis dans cette misère de l’âme, qui ne peut appeler que notre charité et notre pitié – peut-être est-ce là la vocation première de celui qui décide de devenir prêtre- ou plutôt de se soumettre à l’appel divin.

Joseph de Maistre voit dans la Révolution – et il a raison – que les grands coupables sont directement jugés et exécutés, car cette machine tue autant ses protagonistes que ses ennemis. La justice divine, que ce soit matériellement ou spirituellement, fonctionne dès ce monde, même si parfois nous ne pouvons le constater avec des yeux extérieurs.

Le plus grand danger de l’homme est la démesure : seul Dieu sonde les reins, et des justes apparents qui ont des malheurs – maladies, etc – ne sont peut-être pas si justes que cela, ou Dieu a au contraire pour eux de grands desseins, et leur envoient des épreuves à surmonter. Heureux les accablés de malheur, ils se rapprochent de Dieu ! Voilà l’action providentielle de la révolution. La France, dans son malheur, à la grâce de pouvoir, si elle le veut, se rapprocher immensément de Dieu.

Joseph de Maistre passe aussi au principe et au crime fondamental de la Révolution : l’atteinte à la souveraineté, sans laquelle le désordre, soit l’anti-divin, infeste tout :

 « Un des plus grands crimes qu’on puisse commettre, c’est sans doute l’attentat contre la souveraineté, nul n’ayant des suites plus terribles, si la souveraineté réside sur une tête, et que cette tête tombe victime de l’attentat, le crime augmente d’atrocité. Mais si ce souverain n’a mérité son sort par aucun crime ; si ses vertus mêmes ont armé contre lui la main des coupables, le crime n’a plus de nom. A ces traits on reconnaît la mort de Louis XVI ; mais ce qu’il est important de remarquer, c’est que jamais un plus grand crime n’eut plus de complices. La mort de Charles Ier en eût bien moins, et cependant il était possible de lui faire des reproches que Louis XVI ne mérita point. Cependant on lui donna des preuves de l’intérêt le plus tendre et le plus courageux; le bourreau même, qui ne faisait qu’obéir, n’osa pas se faire connaître. En France, Louis XVI marcha à la mort au milieu de 60.000 hommes armés, qui n’eurent pas un coup de fusil pour Santerre: pas une voix ne s’éleva pour l’infortuné monarque, et les provinces furent aussi muettes que la capitale. On se serait exposé, disait-on. Français ! si vous trouvez cette raison bonne, ne parlez pas tant de votre courage, ou convenez que vous l’employez bien mal. »[4]

Nous sentons ce cri du cœur de l’étranger qui s’emporte face à ces Français qui fuient leur responsabilité et qui n’ont pas bougé pour sauver un innocent royal ! L’histoire ultérieure montre que ce ne fut pas aussi univoque que ce qu’il l’entend, et, outre les guerres de Vendée et la chouannerie, les contre-révolutions dans le sud-ouest et à Lyon, il y eu de nombreuses tentatives d’évasion du souverain, qui ont échoué. Il y eut donc de nombreux sujets courageux, mais il faut lui reconnaître que cela ne suffisait pas, et que l’atmosphère de l’époque, par la terreur, avait instillé chez trop une mollesse lâche, une lâcheté molle et coupable, qui entraîna en fin de compte la grande punition sur l’innocent immolé pour sauver tout son peuple et racheter les fautes de ses sujets à l’imitation du Christ :

 « Il faut encore faire une observation importante: c’est que tout attentat commis contre la souveraineté, au nom de la nation, est toujours plus ou moins un crime national ; car c’est toujours plus ou moins la faute de la nation, si un nombre quelconque de factieux s’est mis en état de commettre le crime en son nom. Ainsi, tous les Français, sans doute, n’ont pas voulu la mort de Louis XVI : mais l’immense majorité du peuple a voulu, pendant plus de deux ans, toutes les folies, toutes les injustices, tous les attentats qui amenèrent la catastrophe du 21 janvier. »[5]

Tout pêché contre Dieu et contre la société entraîne sa peine et le crime appelle la punition :

 « Chaque goutte du sang de Louis XVI en coûtera des torrents à la France ; quatre millions de Français, peut-être, payeront de leurs têtes le grand crime national d’une insurrection anti-religieuse et anti-sociale, couronnée par un régicide. »[6]

Joseph de Maistre va peut-être trop loin en tombant lui-même dans le travers de vouloir percer le jugement divin, ce qui est hors de notre portée. Certains très coupables furent épargnés tout de même, comme des Fouché ou des Talleyrand, et des innocents furent tués : mais cela ne remet pas en cause le fond que le jugement existe, et que l’expiation est nécessaire, mais pas forcément comme les hommes le voudraient. Une autre chose capitale : la révolution, les crimes au fond, sont évitables, il suffisait de ne pas les commettre, mais trop les ont commis, et une fois commis, ils auraient pu être réparés et rachetés par des œuvres, des sacrifices, dont le suprême de la messe, mais cela ne fut pas suffisamment fait. À nous aujourd’hui encore de réparer les crimes passés ! Pas de repentance évidemment – repentance absurde qui ne répare rien et qui de plus cherche la faute collective là où tous les crimes et les pêchés sont forcément personnels, même si parfois nombreux sont ceux qui font les mêmes crimes et donnent l’impression d’une responsabilité collective (précisions qu’un pouvoir illégitime ordonnant des horreurs n’aident évidemment pas, mais chacun personnellement peut toujours dans sa situation refuser le crime, aussi difficile cela soit-il) -, mais l’expiation et la réparation par les messes avant tout !

Maistre rappelle magistralement, et souligne à quel point la justice divine est visible pour tous les yeux à l’époque de la Révolution :

 « On aurait choisi, dira-t-on, quelques grands coupables, et tout le reste aurait obtenu grâce. C’est précisément ce que la Providence ne voulait pas. Comme elle peut tout ce qu’elle veut, elle ignore ces grâces produites par l’impuissance de punir. Il fallait que la grande épuration s’accomplît, et que les yeux fussent frappés; il fallait que le métal français, dégagé de ses scories aigres et impures, parvînt plus net et plus malléable entre les mains du roi futur. Sans doute, la Providence n’a pas besoin de punir dans le temps pour justifier ses voies ; mais, à cette époque, elle se met à notre portée, et punit comme un tribunal humain. »[7]

Les deux citations suivantes ont le tort de faire croire que tout était inévitable, ce qui porte le danger de désespérance et d’abandon de la volonté d’œuvrer, de surmonter les épreuves, et de peser sur ce que nous pouvons peser. Dieu nous met dans les évènements, et chacun à notre niveau avec nos possibilités, jusqu’au sacrifice suprême.  Joseph de Maistre voit dans les pires atrocités une action providentielle :

 « Qu’on y réfléchisse bien, on verra que le mouvement révolutionnaire une fois établi, la France et la monarchie ne pouvaient être sauvées que par le jacobinisme. »[8]

 « Tous les monstres que la révolution a enfantés, n’ont travaillé, suivant les apparences, que pour la royauté. Par eux, l’éclat des victoires a forcé l’admiration de l’univers, et environné le nom français d’une gloire dont les crimes de la révolution n’ont pu le dépouiller entièrement; par eux, le roi remontera sur le trône avec tout son éclat et toute sa puissance, peut-être même avec un surcroît de puissance. »[9]

Il veut croire, ce qu’on pouvait penser à l’époque, que la gloire des armes françaises à l’extérieur reviendrait au Roi, comme si c’était vraiment glorieux, et comme si la révolution et les jacobins avaient au fond parfait une œuvre monarchique que la royauté elle-même ne pouvait pas parachever – cela fait d’ailleurs penser à l’idée de Tocqueville sur les continuités étatiques. Ce n’est pas forcément faux, mais il est intéressant de constater que ce point de vue est quelque part pris par l’idée prégnante à l’époque de progrès, même si Joseph de Maistre ne la conçoit que chrétiennement, avec aussi une idée fixe sur la « nation, sorte d’Idée pure à la définition floue, et en tout cas loin de la nation en tant que simple lieu de « naissance », ou de lignée où l’on est né :

 « Lorsque d’aveugles factieux décrètent l’indivisibilité de la république, ne voyez que la Providence qui décrète celle du royaume.»[10]

Joseph de Maistre doit certainement vouloir dire que le Royaume « indivisible » est une sorte de pendant à l’unité dans le Christ ; certes, mais il est certain qu’il ne sert pas à grand-chose de parler « d’indivisibilité » si ce n’est pour imposer des volontés centrales. Le Royaume, incarné dans le Roi et son corps mystique, est par définition un corps, nul besoin de notion supplémentaire ; et certaines parties du royaume, plus jeunes et moins intégrées, ou d’autres encore plus lointaines et non formellement dans le Royaume à vocation d’y entrer, pouvaient encore en sortir. Il est certain que les guerres révolutionnaires, en contraignant trop de contrées à devenir françaises, les a éloigné pour longtemps de la France, là où les Rois avaient naturellement invité dans le royaume ces territoires sans forcer, toujours en respectant les identités particulières, et fondé sur le temps long, une réalité qui se construit sur des faits suivis pendant des siècles. Les actions armées étaient par définition dans la logique féodale et chevaleresque, et ne visaient en tout cas jamais à changer les coutumes locales ou imposer un joug injuste, mais plutôt à régler un souci de justice pour ces populations. Peut-être Joseph de Maistre voulait plutôt parler des paralysies administratives de l’ancien régime, mais cela semble de peu de poids pour expliquer de telles horreurs, et il semble difficile de dire, avec deux siècles de recul, que la France est sortie grandie malgré elle de tous ces évènements… Mais à chaud, personne ne pouvait savoir, et dans le moyen-terme avec la restauration Joseph de Maistre n’a pas forcément tort.

Il évoque dans la même veine la révolution comme chance de réunifier la chrétienté divisée derrière la menace de l’anti-religion, en particulier avec l’église anglaise. L’histoire démentit son espoir, mais son intuition est géniale : aujourd’hui aussi les religions doivent s’allier face à l’anti-religion et, mieux, se réunifier dans l’église universelle – y compris les musulmans certainement. Ne commettons pas les mêmes erreurs que dans le passé, là est une raison de faire de l’histoire :

 « L’émigration considérable du clergé, et particulièrement des évêques français, en Angleterre, me paraît surtout une époque remarquable. Sûrement, on aura prononcé des paroles de paix ! Sûrement, on aura formé des projets de rapprochements pendant cette réunion extraordinaire ! Quand on n’aurait fait que désirer ensemble, ce serait beaucoup. Si jamais les chrétiens se rapprochent, comme tout les y invite, il semble que la motion doit partir de l’église d’Angleterre.»[11]

Il souligne aussi comment la révolution force aussi le clergé à revenir à plus d’attitudes christiques en clarifiant aussi les vocations :

«  Les biens du clergé étant dissipés, aucun motif méprisable ne peut de longtemps lui donner de nouveaux membres ; en sorte que toutes les circonstances concourent à relever ce corps.»[12]

Il est d’une grande vérité que ce genre de temps permet de renouveler et purifier les organisations, et quand ce genre d’époque arrive, elle arrive. Il ne faut néanmoins jamais oublier que c’est un constat d’échec : parce que la réforme n’a pu se faire en temps de paix, parce que les vertus et les volontés ne suffisent pas, il a fallu en arriver à ces extrémités. Notre devoir habituel est de travailler toujours et quelle que soit la situation. Surtout en temps de paix, pour la consolider et l’incarner véritablement  – la paix christique s’entend. La paix des armes peut ramollir, mais elle ne ramollit que les pays faibles, les pays forts en profitent pour se parfaire, continuer à marcher dans la voie du Christ, se préparer, se renforcer, affermir sa volonté et développer œuvres et fruits bons[13] :

 « En un mot, s’il ne se fait pas une révolution morale en Europe, si l’esprit religieux n’est pas renforcé dans cette partie du monde, le lien social est dissous. »[14]

L’épreuve est à la mesure de celui qui la reçoit : grande épreuve signifie grand destin. La France a un destin si grand que son épreuve est terrible, soyons fiers et soyons reconnaissants de cette grâce:

« C’est surtout ce qui me fait penser que la révolution française est une grande époque, et que ses suites, dans tous les genres, se feront sentir bien au-delà du temps de son explosion et des limites de son foyer. »[15]

Oui, à nous maintenant de faire en sorte que ces conséquences ne soient plus une malédiction mais une bénédiction. Malgré toutes les épreuves, la France est bénie. Elle reçoit son Roi Très-Chrétien, des terres clémentes et belles, une foi ardente et fidèle, une attention de Marie toute particulière.

 « Il faut toujours remonter au comité de salut public, qui fut un miracle, et dont l’esprit gagne encore les batailles.

Enfin, le châtiment des Français sort de toutes les règles ordinaires, et la protection accordée à la France en sort aussi ; mais ces deux prodiges réunis se multiplient l’un par l’autre, et présentent un des spectacles les plus étonnants que l’œil humain ait jamais contemplé.

A mesure que les événements se déploieront, on verra d’autres raisons et des rapports plus admirables. Je ne vois, d’ailleurs, qu’une partie de ceux qu’une vue plus perçante pourrait découvrir dès ce moment. L’horrible effusion du sang humain, occasionnée par cette grande commotion, est un moyen terrible ; cependant- c’est un moyen autant qu’une punition, et il peut donner lieu à des réflexions intéressantes »[16]

Suivons ainsi Joseph de Maistre, et sachons prendre nos malheurs comme des bénédictions, ces épreuves comme des honneurs dont il ne nous reste qu’à nous rendre dignes !

 

[1] Ibid, p.8 

[2] Ibid, pp.24-25

[3] Ibid, p.9

[4] Ibid, p.11

[5] Ibid, p.12

[6] Ibid, p.13

[7] Ibid, p.15

[8] Ibid, p.17

[9] Ibid, p.19

[10] Ibid, p.21

[11] Ibid, p.23

[12] Ibid, p.23

[13] Il existe des exemples historiques, en particulier le Japon de l’ère Edo entre le XVI-XIXe, dont presque trois siècles de paix renforcèrent le royaume au point que ce fut le seul pays extra-européen qui a résisté à la vague occidentale et s’est hissé dans le concert des nations.

[14] Ibid, p.26

[15] Ibid, p.26

[16] Ibid, p.27

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