Histoire

Le souffle royal de Nicolas Stofflet (1753-1796)

« Dans une guerre civile, il n’y a pas d’honneur et pas de victoire », clame haut et fort Nicolas Stofflet.

Quelle grandeur d’âme !

Le devoir de mémoire s’impose donc de lui-même. Il nous faut sans cesse le rappeler aux jeunes générations. La France, créée par nos Rois, doit être notre seule raison de vivre et d’espérer.

Saluons cette année le 260e anniversaire de ce personnage hors norme, organisé par le Cercle Royaliste Légitimiste Robert de Baudricourt en Lorraine : « C’est avec une émotion profonde que nous sommes réunis en ce jour dans la petite commune de Bathelémont-lès-Bauzemont, plus de deux siècles nous séparent de ce 3 février 1753, jour de la naissance de Nicolas Stofflet, devenu l’un des principaux artisans de cette résistance qui opposera les forces contre-révolutionnaires de  l’Ouest au souffle violent de la Révolution. C’est le souvenir du passé, le souvenir de nos glorieux ancêtres qui se sont battus pour conserver leurs institutions légitimes, royales, naturelles et traditionnelles ».

Fils de meunier, Jean-Nicolas Stofflet, originaire de Lorraine, fut fusillé par les républicains à Angers le 25 février 1796. Ce chef militaire de première importance dans le soulèvement de la Vendée, reprend les armes en 1795, à l’instigation d’agents royalistes pour le compte du Comte de Provence
(le futur Louis XVIII) de qui il a reçu le rang de maréchal de camp. : « Voilà pourquoi nous sommes ici aujourd’hui pour rendre hommage à Nicolas Stofflet, pour lui témoigner notre reconnaissance, pour dire que son combat n’a pas été vain ».

Il répétait souvent qu’il serait heureux de reprendre sa bandoulière de garde-chasse chez Monsieur le Comte de Maulévrier, quand la religion et la royauté seraient rétablies en France. Est-ce un visionnaire qui parle ainsi ? On veut le croire. Pour l’instant, que par sa présence et son souvenir, il adoucisse les épreuves terrestres de ceux qui se souviennent du sens de son combat. Un geste noble en quelque sorte.

                                   Éric MUTH

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