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Alain Mimoun, le grand départ

Voilà un homme qui devrait être donné en exemple à de nombreux jeunes algériens vivant en France. Alain Mimoun, décédé le 27 juin, devrait être pour eux un grand exemple.

Vainqueur du marathon des jeux olympiques de Melbourne en 1956, 29 fois champion de France, Alain Mimoun continuait à s’entretenir physiquement à l’âge de 92 ans en marchant tous les jours plusieurs kilomètres. Il est encore à ce jour titulaire de 4 records de France vétérans.

Originaire d’Oran en Algérie, il a servi la France sous la Seconde Guerre mondiale et sous les ordres du général Giraud (héros méconnu, s’étant évadé d’une forteresse allemande à l’âge de 63 ans, en délicatesse avec Charles de Gaulle) et du maréchal Juin.

Alain Mimoun était un grand patriote, aimant profondément la France. Il en chérissait ses plaines et ses symboles, sa langue et son histoire. Porte-parole du mouvement d’opposition au retrait du coq gaulois du logo du comité olympique français et fervent admirateur du général de Gaulle, Alain Mimoun avait fait pleinement sien le combat pour la dignité de la France.

Il a monté un petit musée de l’histoire de France, une de ses passions, dans son pavillon de Champigny-sur-Marne. On y croise le chevalier Bayard, le général de Gaulle, plusieurs papes…Il est par sa seule personne une bonne leçon pour une foule de français depuis 150 générations.

Mais comment évoquer Mimoun sans parler de sa foi profonde ? Converti au Catholicisme en 1955, il dit devoir sa victoire au Marathon à Sainte Thérèse de Lisieux devant laquelle il a vécu sa conversion foudroyante.

Il repose dans la chapelle qu’il avait fait construire dans un cimetière corrézien.

Alain, du haut du Ciel, viens-nous en aide…

Julien Ferréol 

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