Divers

Conchita Wurst – Heroes : l’arnaque presque parfaite

Vivant dans le monde il n’est pas rare que nous rentrions en contact, chers lecteurs, avec les étoiles filantes du monde moderne. Pour celui qui se fait appeler Conchita Wurst, le terme de comète pourrait bien mieux convenir eu égard à certaines des caractéristiques physiques de ce monsieur, toutefois ce serait céder à un humour de corps de garde.

Ledit homme, bien en mal de justifier son succès artistique, a produit dernièrement un clip qui se distingue particulièrement par sa médiocrité.

Partons déjà d’un constat qui veut dire beaucoup, la séquence de publicité pour le prochain jeu vidéo « Dragons Age: Inquisition » qui précédait la production audio-visuelle de monsieur Saucisse[1] m’a d’emblée semblé plus complète et artistiquement mieux menée que n’importe quel clip de ces six derniers mois. C’est dire!

Musicalement ce clip est d’une banalité crasse, ni fait ni à faire, la rythmique pleine de syncope et agrémentée de passages plus amples -à grand renfort d’effets informatiques- est déjà entendue mille fois. L’instrumentation laisse la place à des ensembles à cordes et piano grandiloquents et larmoyants, en les alternant avec des passages volontairement dépouillés. Cette emphase serait bienvenue dans un opéra de Wagner, où le livret est riche, beaucoup moins dans cette chansonnette.  Reste la voix de ce monsieur qui, effectivement, est belle est bien posée.

Les paroles de cette chanson manquent cruellement d’originalité : celle-ci fait référence à deux personnages, dont l’un se fait tirer dessus. Nous assistons donc au monologue du survivant au mourant, un classique tellement éculé qu’on en vient à bailler dès la fin de la première strophe. Mais passons : on a finalement écrit beaucoup depuis l’aube de l’humanité et si l’originalité est une chose agréable, il n’est pas rédhibitoire de réutiliser des motifs littéraires. Il est possible d’écrire de très belles pages dans d’anciens pots : Wagner -encore lui!- réutilise de très belle manière les anciens récits de la mythologie germanique par exemple.

Mais c’est en lisant le texte que les influences se révèlent. « We could be a hero » répond évidemment au « I need a hero » de Bonnie Tyler, de même que « your blood went cold » rappelle le « like a fire in my blood » dans la même chanson de Bonnie Tyler, artiste très compatissante avec la « cause » homosexualiste. Mais la récupération ne s’arrête pas là : qui n’aura pas remarqué « the sound of silence » qui revient deux fois et évoque sans aucun doute l’album de Simon&Garfunkel ? L’amour comme un « cri de bataille » fait penser à Kyler England dans sa chanson « Battle Cry »… Il se murmure d’ailleurs que le chanteuse Kyler England serait homosexuelle, ceci expliquant peut être cela ? Bref le texte est tant inspiré qu’il paraît très difficile de ne pas hurler au plagiat.

Passons donc au clip, dernière chose qui pourrait encore sauver cette chanson. Le traitement en noir et blanc, les effets de particules de poussière sales qui maculent un fond blanc, l’esthétique épurée, l’arrivée d’une croix dans un rôle particulièrement ambigu, entre détestation et fascination… Ces éléments sont la trace d’un « artiste » Français très engagé dans la « cause » homosexualiste : Woodkid. L’imitation est tellement parfaite que l’on peut regarder le clip de l’un avec la musique de l’autre sans aucun soucis (cela marche particulièrement avec le clip de « Run Boy Run », faites le test). Le problème étant que Woodkid paraissait déjà très inspiré par l’esthétique et la musique du groupe Islandais « Of Monster and Men »… Comment se nomme le plagiat d’un plagiat ?

Il ne me paraît pas pertinent de continuer encore l’autopsie de la production attribuée à Monsieur Saucisse. Pourtant elle est assez significative : symptomatique d’un art submergé des subventions et de la publicité publiques fournies par des structures payées par vos impôts (telle l’Eurovision), qui ne sait verser que dans le communautarisme puisque n’existant que par lui. Ne pouvant se tourner que vers le plagiat, faute de talent, Monsieur Saucisse est donc à oublier d’urgence, non pas tant pour ses engagements idéologiques, mais surtout pour son absence de talent qui ne justifie nullement la diffusion de ses pâles copies. 

Nous ne nous étendrons pas sur le détournement de l’iconographie religieuse qui ne mérite que la poussière de nos sandales.

Roman Ungern

 

[1]    Wurst signifie saucisse en Allemand

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.