Chretienté/christianophobie

Marche pour la vie de Tokyo le 17 juillet 2017 – Ça avance !

Nous avons eu la joie de participer à la quatrième édition de la marche pour la vie le 17 juillet dernier. Malgré le nombre de participants qui peut paraître modeste à l’occidental, quelques centaines de marcheurs, la participation est en ferme augmentation comparé à l’an dernier, avec deux prêtres dirigeant les colonnes de marcheurs, et Notre Dame avec nous sur un char, au son des Ave maria.

Dans le pays du soleil levant qui ne connaît que peu la « manifestation », le défilé fut remarqué, et il reste à prier pour que les prochaines années la mobilisation des catholiques augmentent, afin d’éveiller sur les méfaits de l’assassinat gratuit des hommes les plus faibles, les bébés à naître.

La situation face à l’avortement au Japon est bien différente de chez nous, et l’enjeu moins symbolique, et il est donc plus facile de revenir à la raison.

L’origine même de l’autorisation de l’avortement se trouve dans l’imposition par les américains, et l’administration démocrate aux États-Unis, en 1948 de la légalisation de l’avortement pendant l’occupation du pays. Façon aussi d’empêcher le Japon de récupérer démographiquement trop fortement, tout en associant politique démographique et militarisme. Et façon, en parallèle de la réforme de l’éducation, pour tuer la mémoire nipponne, de désarmer moralement le Japon pour longtemps…

 Les japonais n’ont donc jamais eu le malheur, à la différence de notre pays, d’avoir transgressé volontairement et en connaissance de cause cet article sacré de la vie des plus faibles. De plus, l’avortement reste un crime selon le code pénal, même si l’article en question, toujours présent, n’est plus jamais appliqué en jurisprudence – mais là encore, à strictement parler, le principe de l’avortement n’est pas légitime, à la différence de chez nous.

Le nombre total d’enfants assassinés depuis 1948 jusqu’à 2015, selon les statistiques officielles atteint les 38.5 millions d’enfants, chiffre dantesque, avec un pic pendant les années de haute croissance économique, avec certaines années approchant le million. Le nombre de victimes annuels aujourd’hui stagne aux environs de 100 mille par an, soit environ 4 fois moins qu’en France en proportion de la population (qui est deux fois plus importantes qu’en France).

En définitive, le retour sur l’avortement au Japon est possible, et même faisable, si les bonnes tractations sont faites : tous les japonais, et les officiels, ne savent que trop le grand danger de la baisse de natalité ; interdire l’avortement aurait le double avantage de donner un grand signe pour la vie et pour encourager les naissances, en impliquant aussi un meilleur encadrement et aides aux grossesses, tout en étant un signe symbolique aussi pour sortir le Japon de la malédiction de la défaite lors de la dernière guerre, et de l’imposition d’un régime à l’américaine après la guerre dans de nombreux secteurs de la société. De plus, tous les grands problèmes japonais, à commencer par la succession au trône, trouveraient leur solution par une démographie vigoureuse.

Il ne reste qu’à prier et agir pour que ce grand pays du soleil levant interdise l’avortement, la meilleure chose qu’il a à faire pour lui et pour le monde, montrant l’exemple d’un pays « le plus avancé » prenant une mesure symbolique, et qui, de plus, n’est pas chrétien, ce qui montrerait aussi que le respect de la vie est d’une évidence universelle qui n’a pas besoin de la Révélation pour être appliquée, en calmant tous les anticléricaux de la planète par cet exemple éclatant.

Paul-Raymond du Lac

Pour Dieu, Pour le Roi, Pour la France !

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